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 [Clayton + Eugène + libre] Tout dans ces deux mondes est corruption, chaque homme y est ou corrupteur ou corrompu - début avril 1928

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Clayton Ackley
Sérial Posteur
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Clayton Ackley

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Date d'inscription : 08/02/2017
Age : 38
Etudes, métier : Botaniste/Herboriste, Globe-trotteur
Baguette : Bois de vigne, Épine de monstre du Fleuve Blanc, 33cm, flexible

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Tout est corruption, chaque homme est ou corrupteur ou corrompu
*16h avait à peine été entamé lorsque Clayton se rendit à l’Hôpital Ste Morgane. Le choix pour cet horaire n'était pas anodin. Primo, l'esprit alerte, il s'était totalement remis de ses excès de la veille. Deuxio, l'heure du goûter approchant, les couloirs seraient calmes, presque désertés. Tertio, si les patients se tiendraient bien sages, le personnel, au contraire, serait débordé par la distribution de la pitance aux souffreteux qui était, pour la plupart, leur ultime plaisir, les rendant « un tout petit peu » plus capricieux qu'à l'ordinaire.

Connaissant le lieu grâce à l'innocente Jane qui le lui avait fait visité, il se mouva à travers les étages et traversa les couloirs sans la moindre hésitation. Il chantonnait d'un air enjoué en tenant un petit paquet joliment emballé et fermé d'un ruban pourpre entre ses doigts gantés de cuir. Saluant poliment ceux qui s'arrêtaient sur son passage pour le dévisager, il monta le plus tranquillement du monde jusqu'à l'étage abritant le bureau de Mr le Directeur. Si lorsque le Triumvira lui avait demandé de prendre en charge le dossier « Brocéliande » le jeune botaniste s'était montré nerveux et même, disons le clairement, un peu paniqué, il n'en était plus rien à présent. L'infirmière lui avait non seulement fournit un angle d'attaque, deux peut être, mais aussi une seconde raison de s'en prendre à ce qui était alors pour lui, un parfait inconnu. Il tenait là, il en était certain, une opportunité de gagner ses lettres de noblesse auprès des dirigeants du Parti, de conquérir ce pouvoir dont il rêvait tant et de contrôler, tout en discrétion, les fréquentations de sa belle infirmière.

« Vituose », « talentueux », « génie », il lui tardait à présent de rencontrer cet homme si « admirable » qui générait l'engouement de la femme prude dont lui, Clayton, avait pourtant pris la virginité avec une aisance déconcertante. Il arrivait aux abords du bureau directorial, la main tendue pour ouvrir, sans plus de formalité, la porte qui le séparait encore de l'intimité de l’énergumène, une intimité dans laquelle il comptait bien se faire une petite place, quand il fut interrompu par une  secrétaire. Avec toute l'assurance des gens qui se savent important, il lui ordonna de le laisser pénétrer dans l'antre de son patron. Il serait si déplaisant que Mr Le Directeur apprenne que l’éminent botaniste qu'il avait fait quérir pour ""ses maux"" fut congédié avant qu'il ait pu le consulter, dit-il avec une pointe d'ironie pour rendre l'ingénue complice et user de son charme désinvolte. Après un sourire et la promesse qu'elle aurait meilleure mine si ce cher docteur se faisait moins délicat, il pu pénétrer dans le bureau désert, tout à son aise.

Avec un sourire de triomphe, il referma la porte derrière lui et fit le tour du vaste bureau qui lui était alloué, parcourant des yeux la pagaille entassée dans chaque recoin. Jane ne lui avait pas mentit sur le caractère désordonné d'Eugène de Borcéliande, et si Clayton partageait ce trait avec lui, il se permit d'éprouver une pointe de dédain pour celui qui n'était pas même fichu de prendre soin de son travail. Après avoir parcouru le lieu, il se servit un verre d'un carafon de liqueur apposé dans un coin, s'installa sur l'un des deux fauteuils destinés aux visiteurs et posa son petit paquet juste devant lui. Il attendit patiemment que Mr De Brocéliande revienne de ses visites pour voir si, comme l'avait dit Jane, il ne pourrait réellement pas « se confronter à son esprit ». Une affirmation qu'il comptait bien contredire au nom des pro-grindewald, de son amour affection naissante et de leurs enfants futurs.*
Codage par Libella sur Graphiorum
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