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 [Crystal + Clayton + libre] Une femme qui porte le nom d'une drogue ne peut pas être foncièrement mauvaise - Avril 1928

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Clayton Ackley
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Clayton Ackley

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Etudes, métier : Botaniste/Herboriste, Globe-trotteur
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MessageSujet: [Crystal + Clayton + libre] Une femme qui porte le nom d'une drogue ne peut pas être foncièrement mauvaise - Avril 1928   [Crystal + Clayton + libre] Une femme qui porte le nom d'une drogue ne peut pas être foncièrement mauvaise - Avril 1928 EmptyLun 12 Juin - 20:06

Une femme qui porte le nom d'une drogue ne peut pas être foncièrement mauvaise
« Avez-vous fait quelque chose qui pourrait vous desservir si jamais ça tournait mal ? Une orgie avec des hybrides ? Des femmes cachées dans différents états pour recevoir une pension du Macusa ? Un élevage de pitiponks rose grenat ? Un réseau de goules clandestines ? Une prostituée foutue en cloque ? ».

Tels avaient été les mots de Connor O'Brien lorsqu'il avait délégué à Clayton le dossier de l'inflexible Eugène de Brocéliande. Le botaniste avait répondu par un non amusé à chacun des énoncés de son mentor. Le Macusa n'avait rien contre lui, au mieux un vague soupçon et encore, s'il appartenait au pro-grindewald, pourquoi diable irait-il crier sur tous les toits qu'il était contre la politique menée par Picquery ? C'était presque trop évident pour être crédible. Son inclination pour les plantes récréatives était connue mais seulement parmi les membres de son clan, et encore, il n'en faisait la totale démonstration qu'auprès des sorciers encore plus atteint que lui par ce mal, et toujours dans des endroits confidentiels où l'on prenait bien soin de lui et de sa sûreté. Non, Clayton Ackley ne cachait aucun squelette dans son placard susceptible de lui porter un coup fatal, avait-il conclu tout sourire... Un sourire qui s’effaça le temps d'un battement de cil lorsqu'il se remémora le sang putride qui coulait dans ses veines.


...

*Lundi, le pire jour de la semaine pour tous les esclaves des horaires de bureaux, ce même jour qui avait fait naître la nécessité du « juste un verre » avant de rentrer chez soi, les pieds couvert d'ampoules par des chaussures trop inconfortables pour arpenter des couloirs de long en large pendant 9h d'affilées. Assise au comptoir, Crystal Wagner ne faisait pas exception à la règle, d'autant qu'il était connu que personne ne l'attendait à la maison, sauf un chat peut être, et encore. De l'autre côté du bar, s'étant infiltré parmi les serveurs de toutes races confondus, le botaniste l'observait du coin de l’œil. Elle venait de passer commande, une eau glouglouss probablement. Ce fut le top départ de son opération séduction.

Il connaissait Crystal, ou plutôt il avait connaissance de la juge car pour ce qui était de la connaître vraiment, personne ne pouvait s'en vanter. Or, apprendre qui elle était, était précisément ce dont l'homme avait besoin. Du moins, dans un premier temps. Tout ce petit jeu de pouvoir devenait foutrement sérieux, il lui fallait quelqu'un pour couvrir ses arrières, juste au cas où. Mais avant, il devait découvrir la face sombre de cette femme qui ne semblait pas être concernée par le temps qui passe. Il voulait gagner sa confiance, découvrir son propre squelette avant de la supplier de faire disparaître le sien.

Alors qu'elle pianotait d'impatience sur le bar en regardant de l'autre côté de la pièce avec exaspération, Clayton fit apparaître devant elle un cocktail de son invention dans une coupe à Margarita. Une rose en papier accrochée au pied s'épanouissait à une vitesse accélérée. Avant que la juge ait le temps de relever son nez, Clayton lui faisait face, son sourire effronté cloué sur les lèvres.*

C'est la première page. Bon courage si tu souhaites le déplier. Voici le reste.

*Il fit tomber à quelques centimètres du verre un fin rapport contenant 3 feuilles de parchemin sur son expertise d'une plante que l'on avait retrouvé dans les poches d'un amant éconduit dont l’ex-conquête, paix à son âme, avait été retrouvée morte, étouffée par sa propre langue ayant quadruplé de volume et sur laquelle avait poussé des épines noirâtres.*

C'était de la jusquiame noire, une plante connue pour provoquer des délires et ouvrir « le 3ème œil », alors à moins que ton homme avoue qu'il avait ça dans ses poches pour communiquer avec la défunte après l'avoir empoisonné, je suis au regret de te dire que tu n'as pas de quoi le condamner. Désolé. Mais crois-moi que j'aimerais avoir le fin de mot de l'histoire autant que toi...

*Il farfouillait dans les bouteilles avec connaissance et mélangeait différents liquoreux pour accompagner sa future meilleure amie dans ses déboires. Une fois satisfait de son cocktail, lequel il huma les yeux fermés un sourire aux lèvres de contentement, il repassa du côté de la clientèle et vint prendre place aux côtés de la (plus si) jeune femme.*

… ce poison est magnifique, je donnerais mon âme au sorcier au cœur velu pour mettre la main dessus.

*Il prit une unique gorgée de son verre avant d'abaisser son bras et de se tourner vers Crystal pour terminer son laius sur les quelques mots par lesquels n'importe qui d'autre aurait commencé.*

Bonsoir. Tu es magnifique, comme toujours. C'est un mélange de vodka, de liqueur de cricrasse, de citron et d'une touche de miel pour la douceur car contrairement à d'autre, je suis sur que sous cette apparence frigorifique, tu n'en manques pas, dit-il en désignant le cocktail qu'il lui avait offert. Je l'ai appelé « le saule cogneur ». C'est une allégorie. Tu comprendras en découvrant l'effet après avoir avalée la première gorgée.
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Crystal Wagner

Crystal Wagner

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MessageSujet: Re: [Crystal + Clayton + libre] Une femme qui porte le nom d'une drogue ne peut pas être foncièrement mauvaise - Avril 1928   [Crystal + Clayton + libre] Une femme qui porte le nom d'une drogue ne peut pas être foncièrement mauvaise - Avril 1928 EmptyLun 12 Juin - 23:17

Même le miroir ne sait pas qui tu es vraiment.
*Lundi. Un jour que Crystal Wagner qualifiait "comme un autre" étant donné qu'elle était appelée au travail, pour diverses raisons, chaque jour de la semaine incluant évidemment les week-ends. Il était donc banal pour la juge de trouver une motivation pour terminer ses journées plus chargées les unes que les autres, à savoir, aller dans un bar chaque soir et prendre une boisson différente à chaque commande passée. C'était donc à l'un d'entre eux que ses pas l'emmenèrent en cette fraîche soirée qui lui avait fait revêtir un petit manteau que seuls les riches et bourgeois avaient les moyens de s'offrir. Un petit vent glacial avait fait rougir ses pâles joues accompagnant à merveilles des cernes révélant une fatigue tellement intense qu'elle en devenait presque irréelle : Heureusement que la blonde savait soigner son apparence auquel cas, on l'aurait confondue avec un zombie en chair et en os.

Ses longs doigts fins poussèrent la porte du lieu visé, réputé pour son calme et sa sérénité excellents lorsque l'on sortait d'un inexprimable boucan. Apprêtée au possible grâce à la journée qu'elle finissait seulement, Crystal laissa ses lourdes jambes bien que très fines l'emmener jusqu'au comptoir où elle y commanda une eau glouglouss vantée pour ses bienfaits aussi puissants que la caféïne, s'asseyant ensuite sur l'un des nombreux tabourets qui s'offraient à ses yeux qui balayaient le bar d'un regard d'acier impénétrable au possible, dévisageant sans pudeur chaque personne déjà présente sans pour autant s'attarder sur la couleur de leurs yeux où les vêtements qu'elles portaient puis, une fois chose faite, elle se retourna pour vérifier que le serveur préparait bien sa commande, ce qui était le cas. Se redressant alors sur quoi elle était assise, posant ses coudes sur le comptoir et manquant presque de piquer du nez, un verre vint toucher sa peau ce qui la réveilla brutalement de son état semi-somnolent. Le verre fut vite suivi d'un gros dossier qui fit hausser les sourcils à la Juge qui détourna inévitablement son regard pour le plonger dans celui de son interlocuteur à qui elle ne daigna prononcer un mot jusqu'à ce qu'il ne se mette à ses côtés, sur un tabouret.

Il était vrai que l'affaire dont il parlait n'était pas récente et révélait d'une extrême complication qui avait quelque peu rendue irritable Crystal qui avait dû faire une partie du travail des forces de l'ordre et avocats pour trouver la solution, l'échappatoire, la faille. Dans chaque enquête, cette faille était présente et même si tout était "parfait", rien ne pouvait l'être entièrement. Celui maintenant à ses côtés n'avait pas à le savoir mais lors de la prochaine audience qui se déroulerait en fin de semaine, la juge divulguerait ce qu'elle avait appris d'elle-même. La victime, contre toute attente, gardait le fils de la voisine ce jour là. Tous deux jouaient à cache-cache lorsque le malheur est arrivé ; Caché dans une armoire, toute la scène s'est déroulée sous les yeux du petit qui retenait sa respiration dores et déjà saccadée pour ne pas se faire empoisonner lui aussi. Crystal lui avait demandé de tout écrire pour laisser une trace, mais là n'était pas ce que les gens croiraient le plus. Non, ils allaient croire la blonde qu'elle montre le bout de parchemin ou non : Son instinct infaillible et son incroyable capacité à cerner les menteurs avaient été tous deux collés à son image. Le monde magique savait que rien ni personne ne pouvait lui échapper lorsque cela concernait ces deux choses là, et le gamin ne mentait pas lorsque dans un élan de confiance, il s'est confessé à la seule qui pourrait réellement l'aider. L'aider à s'en remettre, à savoir, Crystal. La femme n'en dit cependant rien et laissa les dires de Clayton sur ce sujet s'estomper, les informations confidentielles n'avaient sûrement pas à être dévoilées, surtout lorsqu'elles résolvaient une enqûete aussi sulfureuse que cette dernière l'avait été. D'un ton indifférent mais également provocateur, Crystal lui répondit tout en poussant le verre en direction de l'homme, un sourire au lèvres qui se voulait aussi aimable qu'instable.*

- Clayton. Je vous retourne le compliment pour vous amadouer sur ma prochaine annonce que vous devriez déjà connaître : Aucun homme autre qu'un serveur qualifié exercant son métier ne me fera jamais boire dans un verre. Je vous remercie cependant de cette attention qui, je n'en doute pas, n'est pas la dernière que vous exécuterez à mon égard,prononça-t-elle toujours en dévoilant ses dents d'un blanc nacré, plongeant alors son regard dans le sien, son regard transparent mais qui paraissait tellement lointain, comme si une vitre séparait la réalité extérieure et la réalité sur qui la légendaire et renomée juge Crystal Wagner était réellement. Voilà quelque temps que nos chemins ne se sont pas croisés. Si je peux me permettre, que faisiez-vous pendant cette durée que je ne saurais déterminer ?

*Son eau glouglouss arriva alors entre ses deux mains, ce qui ne lui fit pas détourner le regard pour autant. Elle porta doucement mais également, élégamment, le verre à ses lèvres pour ingérer une gorgée de son contenu et le reposa de la même manière.*

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Clayton Ackley
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MessageSujet: Re: [Crystal + Clayton + libre] Une femme qui porte le nom d'une drogue ne peut pas être foncièrement mauvaise - Avril 1928   [Crystal + Clayton + libre] Une femme qui porte le nom d'une drogue ne peut pas être foncièrement mauvaise - Avril 1928 EmptyMar 13 Juin - 1:02

Une femme qui porte le nom d'une drogue ne peut pas être foncièrement mauvaise
Je crois que ton travail te rend un peu paranoïaque. Est-ce que tu crois que je veux t'empoisonner ? Si tel est le cas alors mettons ça sur la fatigue d'une fin de journée, car crois-tu que je le ferais à découvert, dans un bar après avoir soudoyé un gobelin et un elfe de maison cupide pour passer derrière le comptoir ? Après être venu te donner un rapport d'expertise commandé par le département de la justice magique et sur lequel est apposé mon nom en lettres capitales ? Et pour finir, tu es bien l'une des dernières personnes que j'aurais envie d'empoisonner. Pourquoi le ferais-je ? Nous défendons les mêmes idéaux. Ce ne sont pas les gens comme toi que je rêve d'anéantir. Mais, qu'entends-tu par « ces nombreuses attentions que je ne manquerais pas d'avoir à ton égard" ? Est ce que tu crois qu'en plus de vouloir t'empoisonner, je te drague ?

*Il se mit à ricaner. Pas trop, juste quelques secondes, avant de passer sa langue sur ses lèvres en encrant ses yeux sur les rainures du bois de l'imposant bar.*

Excuses-moi, je reconnais que tu ne dois pas avoir l'habitude et pourtant ce n'est vraiment pas le cas. Tu es très séduisante mais tu ne m'attires vraiment pas. Je préfère les femmes plus... passionnées. Plus bouillantes. J'ai du respect pour toi, mais tu fais bien trop reine des glaces pour susciter ma convoitise.

*Il se pencha un peu plus vers elle, un air de fierté sincère s'affichant sans vergogne sur son minois.*

C'est regrettable de préférer boire cette pisse fadasse, de te passer de ceci et de son effet que je qualifierais de « revigorant ». Or, sans vouloir t'offenser, tu es toujours délicieuse, mais tu as l'air de piquer du nez sur place, et tes yeux sont si petits qu'on dirait une myope plissant ses paupières pour essayer de discerner le monde qui l'entoure après avoir marché sur ses lunettes. Tu ne trouveras nul part à New York meilleurs cocktails que les miens, ma réputation en la matière n'est plus à faire et si... elle a été mise à mal récemment, c'est que j'ai effectivement du me faire trop discret...

*Dit-il, en réfléchissant à ce qu'il allait bien pouvoir concocter pour la prochaine soirée bingo & auberge espagnole des Pro-Grindewald afin de leur en mettre plein la vue... ou plutôt plein le gosier. Il se secoua mentalement pour revenir à leurs Botrucs.*

J'ai été fort occupé en effet. J'ai du faire des heures supplémentaires pour ce cher Macusa, dit-il en tapotant du doigt le rapport. Mr O'Brien m'a chargé de mener à bien une mission sensible et de longue haleine. Et pour finir, je rentre tout juste de vacances avec ma petite amie, laquelle m'aide, à son insu, dans l'affaire précédente. Tu comprendras que j'ai manqué de temps pour les mondanités ces derniers temps.

*Il passa un doigt dans le col de sa chemise pour desserrer légèrement sa cravate Coco Spell, sa marque de couture préférée, prouvant par ce geste qu'il était là en mode détente. Comme sa comparse, Clayton aimait le luxe et était extrêmement soigné, à cette différence fondamentale que lui savait marier l'élégance à une touche d'excentricité, autant pour coller à sa personnalité que pour rappeler que, s'ils étaient contraint de se fondre parmi les non-majs, les sorciers demeuraient différents.

En outre, le botaniste s'était réinventé totalement alors qu'il n'était encore que de la bleusaille entre les murs d'Ilvermony. D'orphelin du Kansas vivant dans la fange, il s'était auto-promu fils de riches héritiers new-yorkais morts prématurément. Et pour faire avaler son histoire, rien de moi que son don inouï pour le mensonge, lequel surplombait celui de son talent de barman. Un talent qu'il était presque excité de confronter à celui non moins fameux de la juge la plus corrompue du département de la justice magique.*

Dis-moi, pour en revenir à ton affaire, tu crois qu'il te serait possible de me fournir un morceau disons... de la langue de la demoiselle. Ne serait-ce qu'une pique. Je pourrais peut être trouver de quoi il s'agit ?


*Demanda-t-il, cupide de découvrir quelle merveille de la nature était à incriminer. Le reste de l'affaire l’intéressait autant que le strip-tease d'un inferius... encore que, l'image formulée dans sa tête lui paru d'un potentiel comique des plus divertissants. Il savait qu'une telle recherche serait possible, mais elle lui prendrait probablement des années. Un fait que Crystal n'avait pas besoin de savoir. En plus de sa gouaille, sa promptitude à sortir un mensonge crédible plus vite que son ombre, de ses cils qui ne battaient jamais au mauvais moment et de son corps qui portait le flegme jusqu'aux tréfonds de son cœur, le secret de Clayton pour les mensonges se situait dans sa parfaite alliance de faits réels et de faits inventés, dans le choix opportun de ce qu'il fallait dire pour moins éveiller les soupçons sur ce qu'il avait voulu taire.*
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Crystal Wagner

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MessageSujet: Re: [Crystal + Clayton + libre] Une femme qui porte le nom d'une drogue ne peut pas être foncièrement mauvaise - Avril 1928   [Crystal + Clayton + libre] Une femme qui porte le nom d'une drogue ne peut pas être foncièrement mauvaise - Avril 1928 EmptyMar 13 Juin - 2:12

Même le miroir ne sait pas qui tu es vraiment.

Elle ? Avoir peur d'être empoisonnée ? Lointaine idée qui ne lui traverserait sûrement pas l'esprit, encore moins lorsqu'il s'agissait d'un homme aux mêmes idéaux qu'elle et qui pourrait en tirer avantage si bon lui semblait. Son éducation avait été souple, mais des règles n'ont pas manquées d'être instruites et c'est ce qui la rendait aussi inaccessible. Accepter le verre d'un homme à l'intérieur d'un bar était, en plus d'être mal vu, complètement contre ce que son père lui avait toujours fait promettre, à savoir :

« Crystal, douce Crystal, ferme ton corps et ton cœur car même si les hommes paraissent bons, aucun ne l'est réellement. Tous sont à l'affût, à la recherche d'un besoin, d'un rêve, d'un désir. Je n'ai jamais été complètement honnête avec ta mère parce que les femmes sont traitées comme inférieurs et non comme égaux ; Inconsciemment et bien que cela soit contraire à mon point de vue, j'agis comme si c'était le cas. Ne laisse jamais un homme, ni qui que ce soit d'ailleurs, te dominer de quelconque manière possible et inimaginable auquel cas, tu entrerais dans un cercle de souffrance et de torture qui te sera propre et dont personne ne pourra jamais te sortir. Tu plongeras et une fois la tête sous l'eau, la glace t'empêchera de remonter à la surface pour reprendre ta dose d'oxygène nécessaire à la survie de chaque Homme. C'est pourquoi tu ne dois pas dominer l'eau, ma fille. Domine la glace et deviens comme elle ; Sois tellement intense, impose toi et ne laisse rien te changer, ne laisse même pas un feu te dicter la fonte que tu devrais subir ; Tu domineras ce feu et rien ni personne ne pourra entailler ton impénétrable armure. Même pas un homme, aussi hargneux et convainquant soit-il.»

Tout était donc question d'un principe qu'on lui avait appris. Ne jamais rien accepter d'un homme, ni un verre, ni un compliment. Elle haussa les sourcils une nouvelle fois lorsqu'il haussa la voix, laissant un sourire en coin dominer ses fines lèvres, un sourire montrant la moquerie que son intérieur propageait entièrement sur celui qui lui faisait face, répondant par la suite en faisant tourner son verre entre ses doigts.*

- Clayton, Clayton. Que cela soit à propos du verre que je t'ai aimablement refusé puisque j'escomptais à ce que tu m'emmènes à l'endroit où tu les fabriques pour que tu m'apprennes à en concocter un par soif d'apprendre où que cela soit à propos du fait que je penserais que tu me convoiterais, tu tires des conclusions bien trop hâtives qui font de toi non pas une personne non pas fréquentable, mais idiote dont je me passerais complètement la compagnie. Pour te répondre avec honnêteté, je ne veux pas de ce verre parce que j'ai toujours refusé ceux des hommes aussi confidents ou agressifs avaient-ils pu l'être ou le devenir. Je pensais qu'il était bon pour toi d'être le professeur et de me juger, en ironie du fait que je sois juge, sur ma capacité à réussir un tel cocktail. Il est peut-être également question de confiance mais pas d'empoisonnement. Je ne te sous-estime pas, je ne sous-estime personne. Mais toi comme moi connaissons l'ombre dans laquelle nous devons nous terrer, hors, mettre un indésirable liquide dans ce verre t'aurait complètement mis en lumière.

*Crystal but alors une nouvelle gorgée de ce que Clayton qualifiait comme étant "cette pisse fadasse" avant de continuer, omettant ce qu'il avait dit sur ses heures supplémentaires et sa, à raison, non-présence dans les fêtes et autres lieux. Rien d'important en soi ou, rien qui n'attisait l'attention de la blonde.*

- Comment peux-tu oser penser que cela ferait plaisir à quelqu'un comme moi, de me faire "draguer"dit-elle en faisant des guillemets avec ses doigts, par quelqu'un comme toi ? Tu peux vanter ta réputation à souhaits, c'est bien la dernière des choses à laquelle je pourrais me fier. La réputation crée une renommée, non une personnalité. Je préfère être sûre de ce que je vois que d'être incertaine de ce que j'ouïe dans les rues et lieux populaires.

*Et elle décida de ne rien répondre à ses commentaires concernant son apparence fatiguée également. Il tirait des conclusions, trop de conclusions, vraies ou fausses peu importait, le fait restait le même. La reine des glaces était un surnom que ses oreilles n'avaient de cesse d'entendre mais qui pourtant, représentait à merveilles ce que son père voulait qu'elle devienne malgré son amabilité et ses sourires trop prononcés. Elle était complètement fermée aux amitiés et autres "nécessités" humaines. Il n'y avait que elle et il n'y aurait toujours qu'elle. La solitude était sa plus grande alliée et l'avait toujours été. Rien ni personne ne pourrait lui dicter ses envies et désirs qui se réduisaient petit à petit puisque tout lui apparaissait toujours sur un plateau d'or ou d'argent. Se vanter de sa fortune ? Jamais. Elle accédait aux peu de plaisirs qu'elle contenait en son être, rien que ça.
A la demande de l'homme à ses côtés, Crystal soupira désespérément sans se cacher, lui répondant presque en lui coupant la parole.*


- Un morceau de sa langue ? Clayton, nous avons un médecin légiste. A moins que cela soit pour satisfaire sur tes parties ce que ta "petite amie" n'a jamais su accomplir et dans ce cas ce n'est plus de mon ressort, mais bel et bien de celui d'un asile mon cher. Allons, le bout d'une langue de cadavre. Si jamais tu mets ça dans tes farfelus cocktails, j'ai bon instinct de les refuser sans même hésiter. Et, il va de soi que même si je te l'accorderais, il faudrait user de mon nom pour entrer à la morgue puisque je suis juge, en aucun cas je ne suis infirmière ou qu'importe dans cette filière ayant le pouvoir d'accéder naturellement au corps. Mais il est complètement hors de question que tu sois en possession d'une partie d'un corps. Les questions de ceux n'ayant pas les mêmes idéaux que nous arrivent vite, trop vite, et ils examinent trop de fois le cadavre pour ne pas enquêter sur toi si jamais tu le fais, mon accord ou non... Et il est préférable que toi comme moi restions le plus en retrait, du moins, au possible, dans cette affaire où j'ai d'ailleurs déjà la vérité, avait-elle prononcé le plus naturellement et indifféremment possible. C'est tout ce qu'il saurait et tout ce qu'il ne pourrait divulguer. Si il voulait vraiment ce petit bout de langue, bien que la situation en elle-même soit des plus étranges, il allait devoir se montrer convaincant car Crystal, une fois campée sur une position, ne s'en déplaçait jamais.*
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MessageSujet: Re: [Crystal + Clayton + libre] Une femme qui porte le nom d'une drogue ne peut pas être foncièrement mauvaise - Avril 1928   [Crystal + Clayton + libre] Une femme qui porte le nom d'une drogue ne peut pas être foncièrement mauvaise - Avril 1928 EmptyMer 14 Juin - 13:13

Une femme qui porte le nom d'une drogue ne peut pas être foncièrement mauvaise
Voilà qui me rassure... enfin en partie. Il serait regrettable que nous commencions à nous tromper d'ennemis. Mais laisse-moi te dire ceci : je ne suis pas un homme dans un bar, je suis un ami, ou au moins un allié. Tu devrais essayer de dépasser ce cliché de la guerre des sexes, aucun n'est meilleur ou plus dangereux que l'autre. Notre vie ne se réduit pas à un sexe, elle est ce que nous voulons qu'elle soit et aussi « idiot » que je sois, je reconnais que tu excelles pour mener ta barque. Par contre, tu manques de logique, oh reine des glaces. Quitte à désirer apprendre une seule recette de mes cocktails, goûte-le au moins avant pour être sur qu'il te plaise.

*Il but une nouvelle gorgée et sortit de son étui en argent une cigarette du filet du diable. Il jeta un petit regard à la juge en allumant cette dernière, coincée entre ses lèvres, signifiant par là que la leçon était apprise. Il prit le temps d'en prendre une première bouffée qu'il souffla droit devant lui avec délectation.*

Le fait maison, il n'y à que ça de vrai.

*Murmura-t-il dans la même souffle. Il couva son œuvre du regard quelques secondes avant de reporter son attention sur Crystal.*

Ça faisait longtemps qu'on ne m'avait pas traité d'idiot. Attends que je me remémore, dit-il en levant le visage pour fixer le plafond. « Charognard », « enfoiré », « goujat », « ta bite est comme 1000 gorgones sorties tout droit des enfers » - celui-là, je n'ai jamais su si c'était un reproche ou un compliment – et, mon préféré, « pine d’huître ». Pour le dernier, mon ego me supplie d'ajouter qu'il provenait d'un homme, croisé dans la file chez le boucher, et avec lequel je n'ai jamais couché. « Avance, pine d’huître » ont été ses mots exacts. Donc, « idiot » ça fait effectivement bien longtemps. J'efface de ma mémoire les insultes que j'ai reçu tous les 6 mois, c'est le secret de mon incroyable optimisme, expliqua-t-il avec l'air le plus sérieux du monde. Tu devrais essayer.

*Il fit non de la tête, en émettant un petit claquement de langue réprobateur.*

Je n'ai jamais dit que te faire draguer par moi te ferait plaisir ma tendre Crystal, je t'ai expliqué pourquoi, peu importe les petits mots tendre dont je pourrais t'affubler et les verres que je pourrais t'offrir, ce ne sera jamais le cas. En fait, ce que je disais, c'est que tu n'avais rien à craindre de moi car  toi tu ne parviendrais jamais à me séduire.

*Déclara-t-il en riant et en redressant le menton d'un air goguenard. L'austérité de la jeune femme le rendait euphorique. Il n'y avait rien qu'il aimait plus (en fait si, il aimait des tas de choses bien plus mais la tournure de phrase rendait bien) que de relever un défi. Dérider, ou au moins réussir à détendre Crystal Wagner, représentait facilement un challenge niveau 8 sur une échelle de 10.*

Et puis j'ai assez donné dans les vierges ces derniers temps, j'aime casser la routine.

*Il porta à nouveau son verre à ses lèvres en émettant un petit soupir moqueur. Ses pensées s’égarèrent quelques secondes vers Jane et sa langue qu'il ne connaissait effectivement que trop peu. Est ce que pour ça aussi l'effrontée prendrait le dessus sur la prude ? Clayton se laisserait le temps de le découvrir, genre 15 jours au moins, et même plus si elle avait dans l'idée d'user d'abord de ses pieds pour le satisfaire (à chacun ses fantasmes, prière de ne pas le juger). Mais parler de Jane était bien la dernière chose qu'il souhaitait partager avec Crystal et son cœur de pierre, tous deux trop peu enclins à saisir les dérives sincères que ses mots pourraient prendre.*

Par Morgane, Crystal il n'y a que toi pour avoir des idées aussi dégoûtantes. Je t'ai juste demandé une pique pour découvrir le poison. Ton médecin légiste est botaniste aussi ? Parce que je suis un chercheur je te rappelle, et j'escompte bien en être un bon ! Je reconnais être pétri par le vice, mais l'organophilie, bout-de-macchabophilie, ou appelle ça comme tu veux, n'en fait pas partie. Je pensais que tu pourrais me mandater une autre expertise, et j'imagine que tu dois bien avoir des secrétaires et des hiboux pour le reste de la besogne. Bordel de bouse, vous faites tous 36 métiers au Macusa ? Pour le reste, je me fous du nom du coupable, je me fous de la vérité, sauf si ça concerne l'identité du végétal à mettre au panthéon des plantes les plus sournoises...

*Regardant droit devant lui, les mains à plat sur le bar d'où la cigarette laissait échapper des volutes de fumées coincée entre deux de ses doigts, il semblait étaler ses pensées uniquement pour lui-même.*

Je suis sur que c'est un chou. Chou mordeur de chine, chou rouge à crête de coq, le chou urticant, le chou de Bruxelles, le chou fourré à la crème de moutarde, tous des fourbes. A part peut être le choudoux, lui il est plutôt pas mauvais avec une petite vinaigrette au miel d'acacia.

*Il regarda à nouveau Crystal du coin de l’œil et se remémora l'un des bruits qui courrait sur son compte. On disait qu'elle ne riait jamais parce qu'elle avait perdu toutes ses molaires et ne voulait pas que ça se sache. Il se demanda s'il parviendrait à la faire rire et à être le premier à lever le voile sur cette rumeur absurde.*

Trêve de plaisanterie, revenons aux choses sérieuses. Si tu veux que je t'apprenne à faire un cocktail, pourquoi ne pas commencer par simplement me le demander, lui dit-il avec un fin sourire. Mais je dois te prévenir, mon assistante et disciple me dit piètre pédagogue. Le terme de « enfoiré » provenait d'elle.
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