Avril Daemon Corbusier [U.C.]

Avril Daemon Corbusier

L'ignorant qui ne veut pas s'instruire a peur de tout! La preuve: cette peur maladive des Non-Maj' au point de pas vouloir se mêler à eux...

Votre avis nous intéresse

Pour les sorciers :

Que pensez-vous du MACUSA ? Et des pro-Grindelwald ?

Avril n'est ni vraiment pour et ni vraiment contre le MACUSA. Il faut bien une entité pour 'représenter' les sorciers et régirent leurs lois, comme partout ailleurs dans le monde, mais ses membres sont-ils obligés de le faire avec des règles aussi strictes, stupides et puériles que celle qui interdit à un sorcier de fréquenter les Moldus?
Pour le jeune Cracmol, le MACUSA est-il un ministère - si on peut le considérer ainsi - qui veille à la sécurité et aux droits des sorciers d'Amérique ou une espèce de secte que les sorciers doivent suivre bêtement sous peine de sanctions? C'est une question à laquelle il n'a pas encore réussi à élucider.

Quand à Grindelwald, Avr' a beaucoup de mal avec ses idées au-quelles il n'adhère pas du tout; à cause de son trop grand amour pour les Non-Maj' et du fait qu'il n'est lui-même pas un seul pouvoir magique, sans doute....  

Que vous évoque la hiérarchie du sang ?

Dans cette hiérarchie, Avril est tout en bas, au même niveau que les Moldus. Il a toujours eu l'impression que les Nés-Moldus étaient mieux considérés que lui. La faute, sans doute, à sa Sang-Pure de mère qui lui a toujours préféré sa sœur aînée, Vanille, qui, contrairement à lui, se trouve avoir des pouvoirs magiques. Il pourrait les détester, tous, ces Sangs-Purs, avec leur peur des Non-Maj', leur haine vis-à-vis des sorciers sans pouvoirs et leurs airs autant parce que leur sang est pur. Mais tous les détester reviendrait à également détester Vanille, la seule Sang-Pure à l'avoir accepté tel qu'il était et à voir au-delà de son statut de Cracmol, tout en essayant de lui faire comprendre que tous les Sangs-Purs ne sont pas pareil. Entre amour et haine, difficile d'avoir un avis concret, sur cette hiérarchie...  

Adhérez-vous à la loi Rappaport ? Vous sentez-vous menacé par les Non-Maj ?

Non, non et... non. Avril n'adhère pas à cette loi Rappaport, mais alors pas du tout. Pour lui, cette loi vient d'une peur - d'une haine? - vis-à-vis des Non-Maj'. Peur qui aura conduit à l'isolement des sorciers du pays, à la haine des Non-Maj' n'y connaissant pas grand chose, sur les sorciers - et vice et versa - et à la création de sectes comme celle de Salem. Si la loi Rappaport n'avait pas interdit tout contact avec les Non-Maj', peut-être que les adeptes de Salem ne s'en seraient pas pris de manière si directe et virulente face aux sorciers qui, aux yeux du Cracmol, se prennent tout de même au-dessus de tout? Cette loi lui fait un peu penser aux pharaons de l'Egypte antique, qui se mariaient avec leurs sœurs ou leurs cousines, pour ne pas souiller leur sang divin.

Indépendamment de ça, le jeune homme ne se sent pas autrement menacé par les Non-Maj', se considérant, de par son statut de sorcier sans magie, plus comme l'un des leurs que comme un sorcier. Il espère tout de même sincèrement - et peut-être aussi naïvement - que si son ascendance sorcière vient à s'apprendre, les Non-Maj' ne le lui feront pas regretter, lui qui est comme eux, alors qu'il aura juste eu le malheur de naître dans la mauvaise famille.  

Pour les Non-maj' :

Croyez vous en la magie ?
Vous pensez que c'est une légende, une croyance populaire, un mythe ? Vous y avez déjà été confronté ? Vous faites des rêves étranges après un Oubliette ? Vous connaissez très bien ce monde parce que vous êtes un cracmol ? Rappel : les né-moldus aux USA se détachent de leur famille Non-Maj' qui sont oublietté et qui n'ont plus aucune connaissance de leur existence. (5 lignes minimum)

Que pensez vous de la secte des Adeptes de Salem qui pullulent sur la voie publique ?
Vous en faites parti ? Vous regardez ça de loin ? Vous êtes du FBI et vous êtes en filature ? Vous les trouvez ridicule ? On vous écoute. (10 lignes minimum)

black pumpkin

Derrière l'écran

Histoire

“Hé bien, ne reste pas planter là! Viens t'asseoir!” Vanille lui tira une chaise et vint lui attraper le bras, pour l'inciter à s'asseoir.
Avril c'était rarement rendu chez sa sœur, dans sa petite maison de Manhattan. C'était une petite maison cosy, dans laquelle elle vivait:
un salon que la maîtresse de maison avait décoré avec goût, une salle à manger suffisamment grande pour accueillir du monde, lors des éventuels repas de famille ou autres visites durant les repas du couple Mora, un petit cabinet pour les toilettes et une petite cuisine, avec, en son milieu, une petite table en bois et quelques chaises, lors des repas en petit comité de la famille, au rez-de-chaussée, et, à l'étage, diverses chambres et salles de bains.
Ce n'était pourtant pas le petit confort dans lequel sa sœur et sa famille vivaient, qui avait empêché Avril de s'asseoir tout de suite,
lorsqu'il était entré dans la cuisine, mais des photos, dans l'album grand ouvert, sur la table. “Qui est-ce?” Demanda-t-il à Vanille, lorsqu'elle vint s'asseoir en face de lui, deux verres de Whisky Pur Feu dans les mains. Elle se tordit le cou, pour voir qui il lui indiquait, sur l'une des photographies mouvantes, en noir et blanc. “Notre père.” Lui répondit-elle, en se glissant sur la chaise à côté de son cadet. Elle tourna les pages pour revenir au début de l'album. “Là, c'est le jour de leur mariage, dit-elle en indiquant la première photo. C'était un mariage arrangé entre leurs parents respectifs.” Tout en lui parlant des grands-parents, Vanille lui montra quelques autres photos de l'album prises durant le mariage de leurs parents, quarante ans auparavant, où l'on voyait leurs propres parents. “Nos parents ne se sont jamais aimés. Père avait des origines espagnoles, de par sa mère. Elle lui avait légué une certaine ‘souplesse’, vis-à-vis des Moldus, digne des européens. Mère a toujours préféré les mœurs américaines - ça, ce n'était pas nouveau -, elle n'a donc jamais compris l'amour que Père vouait aux Moldus. Pour ça, tu lui ressembles beaucoup.”

Isis Corbusier ne parlait presque jamais du père de ses enfants. Avril, qui n'était qu'un bébé, lorsqu'il s'en est allé, ne savait de lui uniquement son nom, Jacobo Corbusier, et les souvenirs que sa sœur, de dix ans son aînée, qu'elle voulait bien lui raconter, lorsqu'elle rentrait d'Ilvermorny, pour les vacances. C'était pourtant la première fois, en ce matin de début d'été 1928, que Vanille lui en parlait franchement.

“Il t'aurait vraiment aimé, tu sais?” Les yeux rivés sur une photo représentant Vanille et leur père, c'est tout juste si Avril l'entendit. En temps normal, sa sœur lui aurait lancé un de ses sourires disant ‘tu vois bien qu'il y a tout de même des Sangs-Purs qui peuvent aimer les Cracmols’. Elle ne le fit pas. Elle ne plaisantait jamais, lorsqu'elle parlait de leur père à son frère. Elle posa plutôt sa tête sur son épaule, attendant qu'il veuille bien briser le silence. Lui était plutôt plonger dans ses souvenirs d'enfance...

En septembre 1904, Vanille est entrée à Ilvermorny. Avril ne s'en souvient pas, mais il sait bien que ça a été un moment de grande fierté, pour leur mère. Dans les années qui suivirent, il aurait dû, lui aussi, manifester l'once de magie qu'il avait en lui, pour suivre les traces de son aînée, à l'école de sorcellerie américaine.

black pumpkin