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 Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE]

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Clayton Ackley
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Clayton Ackley

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MessageSujet: Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE]   Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE] EmptyMer 1 Mar - 14:31

*L'amertume laissant guider son regard... et ses actions. C'était littéralement ce qu'était devenu le présent de Clayton. Mais si on se penchait sur son passé, le vrai (chose dont il était absolument hors de question), comment pourrait-on lui reprocher de manquer de lumière ? Il avait colmaté ses failles tant et si bien que n'était resté que les ténèbres. À quelques divagations près comme celle de ce soir, qu'il ne partageait jamais à l'ordinaire...*

Savoir que je vais apporter du confort à vos errances dans la nature est un honneur, Miss Jane. Mais ça fait deux fois que je vous montre mes petits tours de sorcellerie, à présent c'est vous qui commencez à accumuler les dettes envers moi.

*Dit-il sur le ton de la plaisanterie en regardant les pétales luisantes rejoindre les étoiles. Il se pinça les lèvres avec un nouveau froncement de sourcils alors que sa baguette était remise à l'abri dans sa veste. Plus il passait du temps en compagnie de l'infirmière, plus il avait le sentiment qu'ils se ressemblaient autant qu'ils paraissaient différents. A ceci prêt que Miss Jane masquait sa noirceur, quand lui-même étouffait tout l'éclat dont était capable son cœur. Se pourrait-il qu'ils se soient rencontré pile à la bonne intersection sur leur route respective de la dissimulation, celui qui leur permettait se se trouver sur un pied d'égalité et de partager, dans le plus grand secret, un petit bout de sincérité ?*

Vous semblez avoir tendance à attirer les ennuis. Je commence même à croire que votre quotidien est encore plus outrageant que le mien. Se pourrait-il, mademoiselle, que de nous deux se soit finalement moi le plus sage ?

*Il haussa un sourcil dans une moue ironique. Il aurait pu l'interroger d'avantage, comme précédemment à chaque fois qu'elle évoquait ses secrets, comme si elle n'espérait rien d'autre que de confronter leurs noirceurs. Mais questionner l'autre était toujours accompagné de cet effet boomerang qui consistait à devoir partager à votre tour, et à ça Clayton n'était pas pressé. Si leur relation devait prendre le chemin de la confidence, ça ne pourrait venir explicitement que d'elle.*

Et qui vous dit que je ne suis pas un vile gredin qui, lentement, tend son filet autour de sa proie telle l'acromentule tissant son piège autour de la licorne broutant innocemment dans la clairière ?

*Retrouvant son sérieux, il saisit la main de la jeune femme, la tenant posée bien haut sur sa paume et ressortit son portoloin auto-programmable. Il était sur le point de l'actionner quand il fut pris d'un doute assaillant sa conscience (foutu ange). Semblant réfléchir, le chronographe finit par rejoindre la poche d'où il l'avait extirpé. Connaissant le lieu par cœur, il n'en avait pas besoin, transplaner serait même bien plus précis leur évitant une marche pénible en cette nuit d'hiver. Et peut être que la jeune femme souffrirait moins du transplanage d'escorte que du mal du portoloin, même si ce fait était bien entendu, hautement secondaire dans son choix de ne pas se servir de son précieux gadget. Et nous soulignerons le « bien entendu ».*

Alors continuons de nous amuser Miss Jane.

*Et ils transplanèrent. Ils atterrirent moins d'une seconde plus tard entre une fontaine à l'arrêt et une immense serre victorienne, en plein cœur du jardin botanique déserté de Brooklyn, où ils furent accueilli par ces flocons de neige qui manquaient temps à la saison jusque là. Avant que l'infirmière ne surenchérisse dans la maladie en attrapant froid, Clayton la pivota d'un quart de tour et posa ses deux mains au-dessus de ses hanches pour la pousser vers l’intérieur de la serre. Il referma la porte derrière elle et furent aussitôt assaillit par une chaleur moite tranchant radicalement avec le temps glacial de l'extérieur. Il entreprit d'allumer les lumières à l'aide de sa baguette, révélant la végétation tropicale s'étendant sous leurs yeux. Laissant la jeune femme se remettre de ses émotions, il enchaîna avec un sort repousse non-maj, histoire de n'attirer l'attention de personne. Enfin, il dépassa son acolyte et fit quelques pas en direction des bassins aquatiques où il savait l'air un peu plus respirable. Il s'arrêta net et fit un demi tour pour se tourner à nouveau vers elle.*

C'est le seul endroit *Hormis chez lui* où toute végétation n'est pas encore morte... Et l'un de mes trois lieu préféré à New York. Si vous voulez bien me suivre, mademoiselle ?
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Jane K. Conrad
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MessageSujet: Re: Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE]   Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE] EmptyJeu 2 Mar - 21:08

*Jane croyait-elle au destin ? Elle-même n’aurait su le dire. Dans de pareilles circonstances, elle ne savait plus réellement à qui s’en remettre si ce n’était elle-même. Y avait-il une raison à leur rencontre ? Peut-être bien. Après tout, l’un comme l’autre portaient un masque fissuré dès lors qu’ils se trouvaient ensemble. Fissuré parce qu’ils se comportaient avec l’autre différemment qu’en d’autres compagnies. La sorcière commençait à gratter lentement mais sûrement la surface de son compagnon nocturne. Différentes déductions lui venaient mais jamais celles-ci ne se firent jugement. Ce n’était pas dans la nature de l’infirmière que de juger autrui pour son passé, ses crimes, ses actes, sa vie. Clayton Ackley dissimulait avec soin ses failles et ses faiblesses, elle en avait conscience, comme un homme blessé le ferait. Mais ses considérations n’allaient pas être partagées. Jane n’avait pas besoin du passé du botaniste pour se faire une opinion de lui, pour l’apprécier voire tenir à lui. Le passé était une science révolue sur laquelle il était inutile de revenir. Seuls les souvenirs pouvaient compter, mais jamais les regrets ou les faux pas. Chaque jour se faisait nouvelle chance, nouvel espoir et nouvelle vie. Là se trouvait toute l’importance du présent. Ce même présent dont elle comptait bien profiter selon les souhaits mêmes du botaniste, lesquels avaient été proférés la veille.

Quant à la question sur sa prétendue sagesse, Jane n’en répondit rien, le sourire aux lèvres. Elle se trouvait fort loin de la débauche new-yorkaise, elle le savait. Il était certain que, d’eux deux, elle était la plus sage. Du moins pour le moment. Avec un Ackley sur une épaule, et un Heathcliff sur l’autre, rien n’était gagné d’avance car ni l’un ni l’autre n’allait lui épargner la folie new-yorkaise. Sans compter les dites dettes qu’elle accumulait … A ce rythme-là, la débauche n’allait plus lui être si étrangère. Peut-être allait-elle devoir faire un tri dans ses relations, en y réfléchissant. Malheureusement pour elle, cette heure n’était pas venue et elle n’avait qu’une parole (et beaucoup d’affection, ce qui n’est qu’un ridicule petit minuscule détail). Prête à se laisser aller aux mains du diable, elle répondit néanmoins à l’énième avertissement du botaniste avec désinvolture.*

Parce qu’il n’est pas nécessaire d’être un gredin pour cela, Monsieur Ackley. Et je ne suis pas une licorne non plus, soit dit en passant, ajouta-t-elle dans un haussement de sourcil.

*La sorcière l’observa faire, attendant son supplice sans broncher. Ce chronographe n’allait plus la prendre par surprise. Elle pinça ses lèvres, ferma un œil et … s’interrogea soudainement lorsqu’elle vit le botaniste le ranger sans l’actionner. Que faisait-il ? Lui seul le savait, bien qu’elle ne tarda pas à le savoir aussi.
Jane transplana en bonne compagnie dans un endroit qu’elle n’avait plus visité depuis longtemps maintenant. Le cœur mis dans tous les sens, elle savoura l’air frais qui la prit à la gorge. La neige tombait, ce qui ravit l’âme de l’infirmière qui l’attendait depuis bien longtemps maintenant. Mais un certain botaniste lui en ôta ce plaisir en la poussant comme une enfant dans la serre, oubliant au passage toute bienséance. Les vils gredins de nos jours ... La pauvre Jane avait une moue des plus frustrées sur le visage. Elle aimait la neige et ce froid qui vous saisissait comme pour vous embrasser. A l’inverse, la chaleur de la serre n’était pas des plus agréables mais elle eut le mérite d’inviter l’infirmière à déboutonner les deux premiers boutons de son trench. Son regard se porta alors sur la végétation tout autour d’elle, et elle ne put s’empêcher de sourire en dépit de sa privation. Elle qui s’était attendue à quelque chose de plus inquiétant, s’amusa devant la surprise, qu’une fois de plus, il provoquait chez elle. Jane s’avança vers les fameux bassins, et pencha la tête vers son épaule lorsqu’il se retourna vers elle.*

Trois lieux dites-vous ? répéta-t-elle dans un petit sourire taquin. Nous savons que l’un d’eux est l’hôpital, c’est une évidence puisque je m’y trouve le plus souvent, argua-t-elle avec innocence. Je gagerais que le premier est Central Park, là où il fallut que vous tombiez sur moi. Quel chanceux vous êtes, Monsieur Ackley !

*Son sourire était gorgé d’humour. L’intention du botaniste la touchait, une fois encore. Il partageait avec elle plus qu’elle ne s’y serait attendue, et elle appréciait, grandement. Cependant, elle prenait également conscience de ce qu’elle allait devoir donner en retour. Car Jane n’était pas de ceux qui appréciaient recevoir, ni même savaient recevoir, sans rien donner en contrepartie. Si elle voulait illustrer sa gratitude et cette attention croissante qu’elle lui portait, elle allait devoir révéler quelques-uns de ses secrets bien gardés. Lesquels ? Elle n’en avait nulle idée, cela lui viendrait au fur et à mesure, naturellement. Dans tous les cas, elle était bien décidée à équilibrer la balance dès lors que cela lui serait permis.*

J’accepte volontiers de vous suivre, cher guide. Je suis toute à … toute disposée, corrigea-t-elle, mutine. Il y a bien longtemps que je n’aie pas mis les pieds dans les serres de Brooklyn, et il serait si facile de se perdre dans une telle végétation, souffla-t-elle en la balayant du regard. Que mijotez-vous Monsieur Ackley ?
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Clayton Ackley
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MessageSujet: Re: Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE]   Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE] EmptySam 4 Mar - 20:29

Ici même, Central Park et tous les lieux que vous foulez de vos pieds, voici mes préférences démasquées. Vous êtes tellement perspicace mademoiselle, je n'ai décidément pas la moindre chance contre vous.

*Plaisanta-t-il avant de s'enfoncer dans la serre. Ils n'eurent pas à faire beaucoup de pas car il s'arrêta à l'autre bout du bassin à nénuphars, en plein milieu de la serre, faisant face à des cactus sur leur droite et un parterre de plantes tropicales aux couleurs vives sur leur gauche qui attirèrent son attention. Il retira sa veste et la posa sur le bord du bassin. Sans plus attendre, il ouvrit tous les boutons de son gilet et retroussa les manches de sa chemise, mais conserva sa cravate intacte par habitude. La chaleur tropicale devenait vite suffocante, surtout lorsqu'à l’extérieur le temps y était diamétralement opposé, mais il appréciait ce genre de temps chaud. Surtout, il obligerait l'infirmière à révéler enfin cette robe bleue à moins qu'elle ne préfère prendre le risque de tomber en pâmoison dans ses bras. Dans un cas comme dans l'autre, il jugea qu'il serait gagnant.*

Il est vrai qu'il serait dommage que vous vous fassiez dévorer par une plante carnivore géante, je vous conseille de rester auprès de l'expert, dit-il sur un ton badin. Et n'ayez aucune crainte, je ne mijote rien d'autre que le cours que vous m'avez demandé. Je plaide coupable encore une fois, je n'ai effectivement aucun traquenard de prévu contre vous.

*Il s'assit en tailleur à même le sol devant des plantes encore en floraison et invita la jeune femme à faire de même d'un geste de la main, la laissant s'installer où et comme bon lui semblait, ce qui n'était sans doute pas la manière la plus galante de procéder. Il tendit le bras et fit crisser les fleurs entre ses doigts, lesquelles étaient déjà en bonnes parties flétries mais, hélas pour elles, pas encore assez. Il tira sa baguette et leur lança un sort de vieillissement.*

Navré pour vous mes jolies, murmura-t-il, mais on se revoit dans quelques minutes... enfin, peut être.

*Dit-il en lançant un coup d’œil éloquent à Jane. Les fleurs continuèrent de se flétrir à une vitesse accélérée jusqu'à ce que le dernier pétale virevolte sur le sol. Enfin, il se tourna vers l'infirmière d'un air très sérieux.*

Êtes vous prête mademoiselle ? Sortez votre baguette je vous prie.

*Dit-il sur un ton professoral mais sans toutefois pouvoir totalement refréner son sourire. Ils n'avaient pas encore commencé qu'il savait déjà qu'il allait apprécier le moment.*

Si vous avez des questions n'hésitez pas à lever la main, je serai indulgent, tout comme j'espère que vous le serez à mon encontre. Vous êtes ma première étudiante. J'y pense, vous allez me servir de test pour mon assistante ! dit-il en se mordant la lèvre. Bien, concentrons-nous. Pour cette incantation, il n'y a pas besoin de faire de gros moulinets tapageurs, tout se passe à l'extrémité de votre baguette, c'est hum... la pointe qui est la plus sensible. Il faut que vous fassiez un mouvement en huit au dessus de la fleur ou du parterre visé comme ceci, en concentrant votre vision sur la zone à laquelle vous voulez redonner vie. Plus vous voudrez appliquer le sort à une large portion de végétaux, plus il vous demandera de la concentration pour le réussir. Par conséquent, je vous invite, pour une fois, à ne pas vous montrer trop gourmande et à vous entraîner d'abord sur une seule fleur. Faites le geste pour voir ?

*Dit-il en dressant la tête pour se concentrer sur ses mains, lui-même répétant le geste en boucle avec application. Il avait beau se montrer dilettante sur bien des fronts dans sa vie, les sciences elles, avaient toujours eut droit à son plus sincère dévouement.*
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Jane K. Conrad
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MessageSujet: Re: Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE]   Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE] EmptyDim 5 Mar - 0:26

*Sagement, Jane suivit sans cesser d’observer la végétation qui les entourait. Elle s’arrêta à quelques pas du botaniste et le regarda se mettre en condition. La chaleur commençait à l’oppresser, ce que l’infirmière n’appréciait guère car la demoiselle n’aimait pas être confinée, encore moins se sentir à l’étroit. Fatalement, elle allait devoir se délester de sa couche de vêtements superflue. Lentement, elle défit les derniers boutons de son trench et l’ôta sans la moindre pudeur apparente. Elle la plia rapidement et la posa elle aussi sur le bord du bassin avant de se remettre droite. La dite robe bleue n’avait rien d’extravagant. Elle était même plutôt ordinaire, loin des tenues qu’on pouvait trouver dans le New-York nocturne. Pourtant, la manière dont elle sied à l’infirmière suggérait une attention particulière. On percevait facilement les contours de son corps assuré et suintant de douceur. Jane portait sa bonté, la grâce qu’elle avait héritée de sa mère et … une certaine raideur dans les épaules due à son métier notamment. La robe de flanelle offrait une autre vue de l’infirmière, une autre confidence. Le tissu ne dévoilait néanmoins rien d’inconvenant, s’arrêtait à ses avant-bras et tombait sur ses mollets. Tout se trouvait dans l’interprétation, chose dans laquelle le botaniste excellait, selon elle. Et si elle ne montra nulle pudeur et encore moins de timidité rougeoyante, c’était pour la seule raison qu’elle ne voulait faire ce doux plaisir à ce cher botaniste. Dans le cas contraire, elle lui aurait donné un avantage, ce à quoi Jane se refusait avec malice, fierté et provocation. Ainsi ne détourna-t-elle pas le regard, aucune fois, ses prunelles respirant la nonchalance la plus pure.
Quand vint le fameux conseil de l’expert, Jane fit un pas ou deux vers lui, non par crainte mais par obéissance ironique. Son sourire s’élargit à l’aveu d’un piège inexistant, auquel elle ne croyait absolument pas. La curiosité de l’infirmière venait d’atteindre son summum.*

C’est l’excuse la plus couramment donnée, cher botaniste, rétorqua-t-elle avec une fausse innocence. Mais ayant foi en votre parole, je veux bien vous accorder le bénéfice du doute.

*Face à l’invitation, Jane prit place aux côtés du botaniste, jambes repliées sur le côté et le dos droit. La scène qui se déroula sous ses yeux fit naître une légère angoisse. Ne lui avait-elle donc pas précisé qu’elle n’avait nullement la main verte ? L’infirmière eut de la peine pour ses fleurs, mais eut encore plus de peine pour elle face à ce qui l’attendait. Sans compter la légère pression que lui asséna très gentiment le botaniste. L’éloquence dans son regard eut raison de son assurance. L’infirmière se racla la gorge afin de ne pas se dégonfler et sortit sa baguette comme il le désirait. La sorcière se concentra. Elle se concentra si bien qu’elle ne perçut pas l’impureté des paroles de son professeur d’un soir. Elle avait en revanche très bien perçu l’allusion à l’assistante. Jane ouvrit la bouche prête à répliquer et la referma, pour ravaler son offuscation. Ou presque …*

Ma foi, je suis ravie de vous servir de cobaye, Professeur, susurra-t-elle avec une étincelle de provocation dans le regard. Quant à la baguette, c’est généralement le cas. Je maîtrise parfaitement ses propriétés, Professeur. Je sais même comment elle fonctionne, je vous rassure, souffla-t-elle sans s’imaginer que …

*Toutefois, Jane dût abandonner très vite ses sarcasmes pour se concentrer sur le cours en question. Ses sourcils étaient légèrement froncés, preuve de sa réflexion et de son intérêt pour ce qu’il lui enseignait. La sorcière se répéta plusieurs fois ses paroles, les assimilant. Son angoisse lui nouait l’estomac. Si elle se loupait, elle avait de grandes chances de se ridiculiser. Jane fit le geste du bout de sa baguette et ferma une poignée de secondes ses yeux afin d’en appeler à son calme et son assurance. Elle pouvait y arriver. Elle rouvrit les yeux et se concentra pour perfectionner son geste avec souplesse et dextérité. *

[Merveilleux dé qui donne 6 ]

Le maniement, tout est dans le maniement, Professeur, murmura-t-elle en se moquant clairement de lui. Fais-je suffisamment bien le geste pour vous Professeur ? demanda-t-elle alors en ayant l’impression de revenir au temps d’Ilvermony.

*Le mouvement bien imprégné dans son maniement de baguette et dans son esprit, Jane s’impatientait. Elle devait en avoir le cœur net, elle devait essayer. Répéter X fois les mêmes gestes lui donnait le sentiment d’être infantilisée. Elle n’était peut-être pas la plus douée en botanique, et d’ailleurs elle ne l’était pas, elle était toutefois suffisamment agile dans le maniement de baguette. Elément indispensable dans la pratique des enchantements. Pour autant, elle se laissa guider au rythme choisi par son professeur, préférant croire à une nécessité qu’à un acte prémédité de sa part. Tous les moyens étaient bons et elle le savait mieux que quiconque.
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Clayton Ackley
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MessageSujet: Re: Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE]   Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE] EmptyDim 5 Mar - 14:08

*Il sourit lorsqu'elle enleva sa veste qu'elle plia avec une certaine maniaquerie, sans doute une empreinte de plus laissée par son métier. La robe enfin dévoilée était simple, elle n'avait rien à voir avec les extravagantes robes à franges qui ne cachaient pas grand chose aux yeux des hommes mais faisaient fureur dans les clubs de jazz où l'on s'adonnait à la danse, pas plus qu'avec les tenues plus élégantes aux coupes garçonnes que portaient les femmes chics. Pourtant, Clayton pouvait percevoir sans mal ce qui avait plu à l'infirmière dans cette robe de prêt-à-porter un peu démodée : elle lui allait bien, tout simplement, et gommait naturellement son austérité de façade pour dévoiler ce qu'il y avait de plus doux, et finalement, de plus féminin en elle. Alors qu'il se serait moqué d'une telle tenue lors de ses soirées en compagnie d'hommes et de femmes portant autant que lui la perfidie au bout de leurs langues, en cet instant il était absolument certain d'apprécier cette robe autant que la petite infirmière qui avait un jour jetée son dévolu sur cette étoffe.

Contrairement à la jeune femme, à aucun moment il ne chercha à dissimuler son sourire, assumant totalement son intérêt à l'inverse de la mesure féminine de rigueur. Mentir était un art dont la maîtrise était difficile, et il avait appris que pour être un parfait affabulateur, il ne fallait jamais y mettre plus de mensonge que le strict nécessaire. Un bon mensonge s'enrobait de vérité. Il lui répondit enfin en parlant tout bas, une option s'imposant d'elle même de par la nuit et leur unique présence dans ce vaste lieu.*

Je le voyais plutôt comme une façon pour vous d'évaluer mes méthodes, et pourquoi pas, d'en corriger les défauts. Vous éprouvez encore cette défiance qui vous pousse à vouloir m'attribuer le terme de goujat à travers tout ce que je fais...

*Il désigna du doigt la fleur fanée sur laquelle il voulait qu'elle concentre toutes ses pensées.*

Vous n'aurez qu'à me donner une note à la fin de l'exercice, si vous le voulez bien-sur.

*Dit-il en la regardant et en lui souriant, avant d'ajouter toujours sur ce même ton doucereux.*

Vous arrivez à vous concentrer ? Fixez bien votre regard. Quand vous vous sentirez prête, vous pourrez prononcer l'incantation "Herbam refectus surge et enutries me aliquid". Ce n'est pas une formule ordinaire, il ne s'agit pas de la réciter comme un vulgaire recurvite, voyez la plutôt... comme une prière que vous adressez à celle qui est en sommeil à vos pieds. Si vous réussissez, la fleur va reprendre vie, retrouver ses couleurs d'abord la tige, les feuilles, puis faire naitre de nouveaux pétales avec plus d'éclat que le premier épanouissement d'un matin de printemps. Si vous parvenez à tenir le sort encore plus longtemps, les pétales vont finir par se détacher et s'envoler à hauteur de regard d'hommes. Ensuite, c'est un deal, quelques instants de vie contre une faveur. Si vous cherchez quelque chose, elles vous y conduirons à condition qu'il ne soit pas trop loin car leur espérance de vie, ou plutôt de survie, ne sera que de quelques minutes. Il suffira de penser fort à ce que vous souhaitez trouver et elles vous y mèneront avant de mourir à nouveau. Ça peut paraitre cruel ou injuste, mais il n'y a pas plus éphémère qu'une fleur, quelques instants de vie est déjà un précieux cadeau pour elles, un cadeaux que les humains sont incapables d'apprécier. Et puis les fleurs sont bien trop pures pour vivre telles des inféris, ce genre de monstruosités sont le propre des hommes.

*Il se releva et recula de quelques pas pour la laisser se concentrer autant que pour le plaisir de pouvoir l'observer sans entrave, essayant d'en apprendre plus par lui-même sur la jeune femme à travers ses gestes, ses choix.*

Une dernière chose, si le sort fonctionne jusqu'au bout, je vous conseille de ranger votre baguette dès que les pétales commenceront à se détacher. En général, la course est plutôt rapide, vous aurez la sensation que vos poignets seront ligotés l'un à l'autre et qu'un fil vous tirera dans la direction en ne s'inquiétant guère des obstacles. Le risque de la perdre en cours de route n'est pas à prendre à la légère, croyez moi.

*Dit-il en se grattant l'arrière de la tête, sa main libre sur la hanche en se remémorant la douloureuse perte de sa première baguette.*

Il faudra bien garder vos doigts écartés en forme d’entonnoir pour maintenir la connexion, il vous suffira d'ailleurs de relâcher vos doigts ou joindre vos mains pour rompre le charme avant son terme.

*Dans son dos, il l'inspecta de la tête aux pieds et s’humidifia les lèvres, hésitant d'ajouter une toute dernière recommandation.*

Vous... vous devriez enlever vos chaussures, à moins que vous soyez absolument certaine que l'objet de votre attente ne se trouve pas je ne sais où dans cette jungle. Je n'aimerais pas que vous vous brisiez le cou en trébuchant sur vos talons.

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Jane K. Conrad
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MessageSujet: Re: Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE]   Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE] EmptyDim 5 Mar - 16:55

Cessez de vous croire martyr de mon jugement. Vous m’attribuez bien des pensées et toutes sont fausses, susurra-t-elle dans un sourire mais sans détacher le regard de la fleur fanée. Je prends simplement plaisir à vous provoquer.

*Sur cet aveu, la sorcière ne s’attarda pas. D’une part parce qu’elle l’estimait capable de comprendre les raisons de ses provocations, d’autre part parce qu’elle était déterminée à réussir l’exercice. Jane écouta avec attention chaque consigne, mais elle peinait à toutes les garder en mémoire. Elle se les répéta alors une par une dans une concentration qui lui aurait pu lui coûter si son métier ne demandait pas tant de précision. La sorcière dut vider l’intégralité de son esprit pour se laisser imprégner par chaque recommandation. Ses lèvres récitèrent les paroles latines dans des marmonnements à peine perceptibles. La pression s’installa soigneusement sur ses épaules. Quelle allait être sa requête ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Tout ce qu’elle pouvait réclamer était de l’ordre de l’abstrait. Que pouvait déceler cette serre ? Quel secret pouvait-elle avoir ? Jane eut un mouvement de tête vers le botaniste qu’elle observa du coin de l’œil. Une impasse… Il était trop proche d’elle. Alors elle se concentra davantage jusqu’à ce qu’une idée ne lui vienne. Le botaniste parlait d’une jungle, et Jane savait que nombreux étaient les visiteurs qui venaient admirer les jardins. Si bien qu’il y avait forcément des objets perdus, des petits trésors dissimulés ici et là, abandonnés par leur propriétaire. L’infirmière était bien placée pour savoir que l’enfant était le plus grand de ces propriétaires. L’idée la fit sourire et reporta ensuite son attention sur l’exercice. Son compagnon de nuit n’en finissait plus avec les recommandations. La dernière eut néanmoins le mérite de la faire réagir…*

Voilà une requête étonnante et peu commune, commenta-t-elle avec humour en se tortillant le cou pour regarder son interlocuteur. J’ose croire que c’est là, la seule chose qui vous gêne, Professeur.

*Jane s’en retourna à l’objet de son exercice et obéit docilement, autant ses talons qu’elle déposa avec soin près d’elle. Elle se retint alors de demander si cela suffisait au botaniste. La sorcière se mordit la lèvre d’amusement avant de replonger dans les méandres de la concentration. Son poignet reprit le mouvement en huit et lentement, la sorcière commença à psalmodier dans un murmure l’incantation latine. Au bout de quelques secondes, sa baguette se mit à crépiter mais rien ne se produisit. La fleur demeurait inerte et totalement impassible face à ses efforts. Jane n’était pas suffisamment convaincante, probablement parce qu’il y avait trop de concentration dans sa voix et pas assez de sentiments. Elle avait beau incanter, il n’y avait rien. Décidément, elle confirmait ce qu’elle savait déjà sur ses talents de botaniste. Toutefois, elle ne devait pas renoncer, elle ne le pouvait. Jane maudissait l’échec comme l’opprobre. Elle était infirmière, si quelqu’un savait parler aux choses, c’était bien elle. Alors elle se pencha, adoucit sa voix et murmura sa plaidoirie latine à la fleur endormie.*

Herbam refectus surge et enutries me aliquid. Herbam refectus surge et enutries me aliquid. Herbam refectus surge et enutries me aliquid.

*Elle réitéra jusqu’à ce que le lien entre elles-deux fut créé. Lentement mais sûrement, la fleur se laissa porter par la voix de la sorcière et retrouva un semblant de vie. Tige et feuilles retrouvèrent leur couleur d’antan et … retombèrent comme mortes la seconde suivante. Jane feula de mécontentement et fit signe au botaniste de ne pas approcher. Entêtée, elle ne comptait recevoir aucune aide. Le contraire était impensable. A nouveau, elle se vida la tête, yeux clos. Elle s’intima à la sérénité et au calme profond avant de poser à nouveau son regard sur la fleur. Jane la prit avec délicatesse et la fit reposer dans sa main libre avant de reprendre sa baguette. Ses prunelles ne voyaient plus que l’objet de sa convoitise. Jane rapprocha la fleur de son visage et lui susurra comme on susurrait un secret, l’incantation. Comme une amie, la sorcière lui demanda de revivre. Comme à une patiente, l’infirmière lui demanda de guérir. Et comme à une confidente, Jane la pria de l’aider, de la guider. L’enchantement redonna couleurs et vie à la fleur endormie et cette fois-ci l’orna de délicieux pétales aussi étincelants qu’au premier jour. Jane sourit tout en continuant ses murmures. Elle-même était enchantée, transportée par le miracle qui se déroulait sous son regard. Les pétales commencèrent à se détacher, à prendre leur envol, et Jane en rangea sa baguette comme recommandé et se leva. Cependant, et même si ses mains étaient portées en entonnoir et qu’elle sentait le picotement au bout de ses doigts, elle ne put aller bien loin. Jane avait à peine penser à l’objet de sa convoitise que les pétales retombaient tout autour d’elle. Le charme était rompu. Elle n’avait pas su tenir le sort plus longtemps. Debout face au botaniste, elle demeura silencieuse, sous le choc de sa propre réussite et surtout bouleversée parce le spectacle qui venait de se dérouler sous ses yeux. Avoir le pouvoir de renaissance était grisant. La sorcière, prête à réitérer l'expérience, s’en sentait émue, touchée par la beauté du geste et la douceur de l’instant, de cette magie qu'elle n'aurait su décrire tant les mots lui manquaient. Elle avait échoué dans l’exercice et pourtant, il n’y avait aucun goût d’échec sur ses lèvres. Ce souvenir lui resterait.
Ses prunelles se levèrent, alors, avec gratitude vers le botaniste et doucement, elle murmura.*

Vous venez de vous octroyer le droit de me réclamer quelque chose, Professeur. Ce qui plaira à votre curiosité, ou gourmandise. Voyez cela comme un gage de ma reconnaissance et de mon estime.
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Clayton Ackley
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MessageSujet: Re: Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE]   Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE] EmptyDim 5 Mar - 20:43

Alors nous sommes deux à faire la même erreur, Miss Jane, à moins que nous n'ayons pas le même sens de la provocation... Mais je suis curieux de découvrir jusqu'où vous seriez prête à aller, c'est sans doute un jeu dangereux mais j'aime bien prendre des risques.

*Après que la demoiselle l'ai écouté avec application et retiré ses chaussures avec une pointe de gêne, Clayton laissa la jeune femme se concentrer pour tenter de réaliser le sort. Dans son dos, il observa ses épaules se contracter et ses bras se lever avec trop de raideur. Il pouvait imaginer les traits de son visage se tendre d'application, ce qui le fit sourire. Ce qu'il considérait comme un petit jeu anodin et sans conséquence, était excessivement pris à cœur par l'infirmière. Il lui semblait percevoir à travers chaque parcelle de sa peau et chaque geste, sa peur de l'échec, comme si elle craignait une quelconque conséquence. Il en vint à se questionner sur l'exigence dont elle faisait preuve : était-ce par peur de son jugement qu'elle se mettait autant en pression, ou était-elle intransigeante avec tout et, plus inquiétant, avec tout le monde ?

Le premier essai de la jeune femme conduisit inévitablement à un échec, elle y avait mis une application assidue mais beaucoup trop scolaire, un comportement qui ne pouvait pas parler à des êtres vivants. La botanique, comme la magizoologie, faisait appel au cœur et à l'âme bien plus qu'à une attention académique. Il allait lui faire une remarque quand elle lui fit signe de s'abstenir. Souriant d'autant plus devant l'entêtement orgueilleux de Jane, il croisa ses bras et attendit patiemment qu'elle recommence l'incantation depuis le début. Alors qu'il changeait de jambe d'appui avec un début d'impatience, la belle têtue parvint enfin à réaliser le sort. Il vit la fleur reprendre vie, l'infirmière prendre en compte chacune de ses recommandations et se lever doucement, accompagnant les pétales dans leurs tourbillonnements. Il fit quelques pas de côté tout en conservant le même éloignement et s'amusa devant le visage à présent emmerveillé de la jeune femme. Hélas pour eux deux, Jane pour sa recherche et Clayton pour sa curiosité, le charme s'arrêta là et les pétales retombèrent lentement au sol. Reconnaissant néanmoins qu'il s'agissait d'une première réussite, il applaudit avec douceur entre ses mains.*

Bravo ! Bravo ! Puis-je vous demander quelle était l'objet de votre recherche ? Je ne vous en voudrai pas de souhaiter me torturer en laissant planer le mystère... enfin pas trop.

*Dit-il en faisant une moue de Boursouf battu. Moue qu'il ne put tenir bien longtemps, même pour faire céder l'infirmière à son caprice, car ce qu'il venait de gagner était bien plus intéressant encore. Leurs rencontres prenaient décidément le chemin d'une lutte qu'il était bien agréable de mener, du moins la plupart du temps.*

Je gagne encore une faveur ? Je commence à les collectionner Miss Jane. Je vous avoue que continuer à les accumuler tel des trésors à chérir est tentant, cependant, je vais utiliser celle-ci dès à présent. Voyons, voyons...

*Il commença à faire quelques allées et venues en faisant mine de réfléchir, un bras croisé, l'autre replié pour que sa main fermée prenne appui contre ses lèvres. Il tournait en rond en observant la jeune femme avec un amusement non-dissimulé. Il aurait pu hésiter réellement, mais il était presque certain de ne pas avoir besoin d'un quelconque chantage pour obtenir l'autre chose qu'il avait en tête. Il s'arrêta enfin devant elle avant que l'impatience ne la gagne et, d'un air mutin, tapota sa joue du bout de l'index.*

Ma curiosité a déjà été bien gâtée ce soir. Je choisis la gourmandise, que ma peau goûte à la douceur de vos lèvres... à moins que ce ne soit l'inverse.

*Et il croisa ses mains dans son dos, attendant dans une attitude enfantine de recevoir son du.*
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MessageSujet: Re: Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE]   Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE] EmptyDim 5 Mar - 22:20

* A ses applaudissements, son sourire se fit rayonnant. La fierté de Jane se lisait aisément sur ses traits, et contrastait parfaitement avec la pression qu’elle s’était infligée précédemment. Elle inclina la tête en guise de remerciement et répliqua dans un petit rictus espiègle.*

Et pourtant, Professeur, je prendrais un malin plaisir à vous torturer. Ne me tentez donc pas. Mais puisque la curiosité dévore votre regard, j’accepte de répondre. En vérité, commença-t-elle, les objets de ma convoitise qu’ils soient matériels ou non ne pouvaient être choisis en raison de leur distance ou de l’abstrait dont ils sont faits.

*Elle plissa légèrement le regard de malice. Jane avait pris soin de ne pas spécifier ce qu’elle entendait par distance. Le charme n’aurait pu fonctionner entièrement si elle l’avait choisi lui. Mais elle n’en dit rien et préféra reprendre, tout en mimant le fil de ses pensées en se tapotant le menton lentement.*

Par conséquent, les visiteurs me sont venus à l’esprit. J’ai toujours eu de la curiosité quant aux objets que l’on pouvait retrouver dans un lieu comme celui-ci. Hommes comme femmes perdent tellement de choses au quotidien. Les enfants en haut de la liste. Ainsi pensais-je aux objets abandonnés pour un enfant. Il y a de quoi se sentir abandonné lorsque votre propriétaire vous a oublié ou délaissé, vous ne pensez pas Monsieur Ackley ? demanda-t-elle, une pointe d’humour dans la voix.

*La sorcière pencha alors la tête pour observer la réaction qu’avait provoquée sa petite proposition. Elle en fut amusée, tant par la minauderie que par la réflexion du botaniste. Qu’allait-il choisir ? Jane s’attendait à bien des choses, mais elle était surtout curieuse de savoir l’objet sur lequel se porterait son choix. Qu’elle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle ouït la requête. Quelques heures plus tôt, elle avait déjà embrassé sa main. Mais ce ne fut pas ce qui l’étonna. Jane avait encore en tête les précédentes accusations sur sa proximité soudaine. Toutefois, elle n’en dit rien, curieuse de connaître les attentes du botaniste. Son orgueil ronronna intérieurement devant l’ironie de la situation, mais la sorcière le fit taire aussitôt. Le désir requis était clair, et la jeune femme comptait bien mettre un pied et plus, dans le jeu du botaniste. Elle s’avança et décida de torturer quelque peu son compagnon nocturne.*

Mais ce vœu a déjà été exaucé, se moqua-t-elle avec perfidie. Vous ne vous souvenez donc pas ? Vous étiez si occupé à m’annoncer la mort prochaine de notre Brigitte, ballon privilégié et voyeur, que vous en avez oublié mon baiser. Me voilà fort offusquée ! Apprenez que mes lèvres sont réservées à mes petits prétendants.

*Elle s’avança et face à la joue tendue, glissa une caresse sur celle-ci, comme pour consoler l’enfant.*

Allons allons Monsieur le Professeur, je lis déjà votre petite moue boudeuse. Vous êtes aussi gourmand qu’eux. Heureusement pour vous, Miss Jane n’a qu’une parole, rassurez-vous.

*Amusée, Jane réprima un léger rire avant de faire signe au botaniste d’abaisser légèrement son visage vers elle. Après tout, vingt centimètres n’étaient jamais négligeables. Une fois son visage à proximité du sien, Jane monta sur sa pointe de pieds et apposa un baiser tendre sur la joue chanceuse. Puis lentement, elle lui fit tourner son visage afin de déposer, également, ses lèvres sur la seconde joue, d’une douce affection. Intérieurement, la sorcière se sentait amusée et pourtant, une part d’elle appréciait ce contact qu’elle n’avait qu’avec ses petits patients. Il y avait quelque chose d’agréable et de léger dans ce geste, dans cet instant. Et son ego en oublia d’être, ce qui la fit sourire, imperceptiblement.
Une poignée de secondes plus tard, elle se reculait, les prunelles illuminées par l’espièglerie.*

Je connais votre gourmandise, se justifia-t-elle l’humour accusateur. Votre joue n’aurait jamais accepté l’affront que vous me forciez à lui faire. La préférer à l’autre ? Monsieur, c’est là un jeu fort dangereux. Vous voilà doublement vainqueur. Mais par pitié, souffla-t-elle dans une messe basse faussement fautive, ne le rapportez pas à mes petits prétendants. Vous ne sortiriez pas vivant de leur chambre, ajouta-t-elle dans une moue amusée.

*Puis la sorcière finit par montrer le reste de la serre d’un geste évasif. Quelle heure se faisait-il ? Elle n’en savait rien. Sûrement tard. Seulement dans ce présent, cela n’avait nulle importance.*

Si vous n’avez d’autres plans, cher Monsieur Ackley, j’aimerais profiter de l’occasion pour revisiter l’immensité du lieu. Me feriez-vous l’honneur d’être mon guide ? l’invita-t-elle dans un sourire tendre en tendant son bras dans sa direction.
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Clayton Ackley
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MessageSujet: Re: Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE]   Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE] EmptyLun 6 Mar - 0:11

*L'esprit cartésien de Clayton l'avait emporté sur son côté rêveur et enfantin, il ne lui était à aucun moment venu à l'esprit que la jeune femme aurait pu avoir dans l'idée de demander à le trouver lui. A ses yeux, et quelque soit les minauderies dont il était capable, il n'avait rien d'une jolie fleur, et il était encore moins perdu ! Il ne fit donc preuve d'aucune subtilité quant aux convoitises potentielles de l'infirmière, ce qui se traduisit par un nouveau froncement de sourcil et une bouche se tordant sur le côté droit.*

Vos explications restent vague, je ne suis pas sur qu'une fleur, même enchantée, y aurait compris plus que moi. Mais je perçois cependant une chose, une fois de plus, vous ne pouvez vous empêcher de partir à la rescousse de l'enfance malmenée. C'est une obsession chez vous, Super Nanny Jane.

*Et c'est suite à cette réflexion que le botaniste allait probablement faire son premier songe sur Périgourdine.*

Au delà de ces considérations, il est dommage de ne pas être parvenue jusqu'au bout. Mais c'est une merveilleuse idée que cette chasse au trésor, je suis sur qu'elle saura enchanter mes concurrents et déloyalement, vous rendre encore plus attachante à leurs yeux.

*Il ajouta tout bas en regardant au loin, comme s'il proférait accidentellement tout haut ce qui ne devraient être que des pensées.*

Peut être devrais-je prendre une potion de ratatinage et m'empoisonner à l'infusion de ravegourde pour y assister moi aussi...

*Comme tout homme, Clayton était volage, par nécessairement sur la fidélité qu'il devait à une femme, encore qu'il y avait été rarement soumis, mais au moins dans son esprit. L'accusation qu'il avait proféré à l'encontre de l'infirmière concernant sa tendance à chercher son contact physique, n'était plus présente dans ses pensées depuis bien longtemps. Ce n'était qu'une réflexion jetée comme il parsemait ses chaussettes sales en comptant sur autrui pour les ramasser. Contrairement aux hommes, les femmes avaient la rancune tenace, ce qui leur donnaient le pouvoir de vous dégainer un reproche à n'importe quel moment. La rancœur des femmes était l'avada kedavra des époux, un fait qu'il avait déjà expérimenté bien qu'il était à milles lieux de l'avoir en tête en cet instant.*

Je me dois de vous contredire, je ne l'ai pas oublié Miss Jane. Mais c'est que ma main ne sait pas apprécier les cajoleries avec autant de subtilité que ma joue. Et... narcissiquement, je reconnais espérer que cette partie là de ma personne saura vous charmer avec plus de succès que ma main balafrée.

*Malgré son petit manège, Clayton était sur à 95%... bon ok, 85% qu'elle se laisserait volontiers tentée par l'invitation. Son égo lui donna raison, et il ne reçu non pas un rapide baiser, mais deux offert avec application. C'est donc avec un sourire triomphant assumé qu'il se redressa face à l'infirmière, continuant à jouer ironiquement sur le terrain de l'homme imbu et sur de lui.*

… Vous voyez, mon détestable narcissisme avait raison. Appréciant le contact, vous vous êtes sentie obligée de m'en donner un second sous une prétendue rivalité entre mes deux joues, alors que j'affirme qu'elles ne se battent que très rarement. Quant à vos prétendants je n'en dirai rien, j'ai cerné leur dangerosité à la seconde où je les ai aperçu piailler dans leur chambre. Je tiens trop à la vie et à nos rencontres secrètes pour prendre ce genre de risques inconsidérés. Je suis un homme avisé au courage pondéré, j'avoue là ma faiblesse, mais qui va me permettre d'espérer leur voler encore quelques parcelles de vous.

*Il suivit du regard son geste et en saisit l'invitation. Il la contourna d'un pas en l'invitant d'une main posée dans son dos à faire demi tour, prêt à partir en exploration à ses côtés.*

Plans ou pas, vos désirs passent avant tout, vous savez bien que je suis autant conquit que votre armée de nains. Je ne suis pas venu depuis plus d'un an mais la nature étant casanière par essence, j'imagine que peu d'arbres auront déménagés depuis ma dernière visite.

*Écartant un coude, il invita l'infirmière à lui tenir le bras pour la balade. Il se mit alors en route en abandonnant sa veste sur le rebord du bassin. Il reprit la parole tout en entamant la promenade.*

Vous avez oubliez ma requête, j'espère que ce n'est pas par peur de me froisser en devant m'avouer que je suis un professeur déplorable ? Osez Miss Jane, je resterai digne, quelle note me donnez vous ? Je suis prêt à encaisser votre critique.
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Jane K. Conrad
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MessageSujet: Re: Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE]   Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE] EmptyMer 8 Mar - 23:48

Quelques parcelles de moi … répéta-t-elle avec une légère intonation amusée dans la voix.

*Jane arqua un sourcil faussement interrogateur, tandis qu’elle laissait planer le doute sur la raison de la reprise de ses termes. Après tout, elle-même n’aurait su définir de quelques parcelles il était question. Toutefois, elle trouvait l’idée presque agréable pour ne pas dire qu’elle éveillait, une fois encore, la curiosité de la jeune femme. Néanmoins sur un tel terrain, si narcissique et délicieusement tentant, la sorcière ne put se retenir de venir jouer avec l’ego claytonien.*

Que voilà de prétentions, Monsieur Ackley, souffla-t-elle en ancrant ses prunelles dans celles de son interlocuteur. Vos espoirs règnent dans la paume de ma main. Vous me dites obsédée par mes petits prétendants, alors qu’est-ce qui m’empêcherait de leur donner l’avantage sur vous ?

*Son sourire était à la fois provocateur et grand, ses yeux de femme brûlaient de malice, Jane s’avançait lentement vers celui qu’elle contemplait avec délice. Sur ce terrain, il n’y avait plus de pudeur, rien de plus qu’une main rusée tendue à qui chercherait, s’aventurerait à la prendre.*

Vous misez sur vos joues, qui bien qu’appréciables n’égalent pourtant pas la douceur de vos mains. Votre main balafrée, cher botaniste, fut un plaisir à soigner. J’aime guérir ce qui est endommagé, y apporté douceur et affection là où il n’y en a plus ou peu. Je suis de celles qui pensent qu’il y a plus à partager avec une main, dans un contact ou une caresse, qu’avec une joue. Car baiser une joue est fort vague. On s’y trompe souvent alors que le contact d’une main ne trompe jamais. Là où la main ne sait simuler à la perfection une affection, le baiser lui se fait poison. Il laisse à penser, à espérer alors que …

*Elle prit sa main anciennement blessée et posa un baiser au creux de sa paume avant de la relâcher avec délicatesse.*

Qu’il y a des contacts bien plus sincères, et que la main seule peut parfois comprendre.

*Jane lui adressa un léger sourire et se détourna vers la végétation qui s’étendait sous leurs yeux. Son sourire s’élargit à son acceptation et l’infirmière se laissa guider, en passant son bras autour du sien sans nulle hésitation quelconque. Intérieurement, les mots du botaniste provoquèrent une satisfaction nouvelle en être. Jane le regarda rapidement du coin de l’œil et se permit un léger rire d’allégresse.

Je suis ravie de l’entendre, répondit-elle sans prétention.

*Elle délaissa également ses effets personnels et pas à pas, s’abandonna à la contemplation verdoyante. Pour autant, elle n’en délaissa pas son compagnon de nuit et professeur à mi-temps. Face à ses questions, elle demeura tout d’abord silencieuse, par simple plaisir du jeu.*

Je n’oublie jamais rien, Monsieur Ackley, rétorqua-t-elle enfin dans un petit rictus entendu. Et vous n’êtes pas un professeur déplorable. Maladroit, certes, mais c’est là tout votre charme. Vous êtes d’autant plus pardonnable que vous ignorez les capacités de vos élèves. Donc je passerai sur le maniement de baguette sur lequel vous avez tant insisté alors que ce n’est en rien mon point faible. En revanche, vous laissez de l’autonomie à vos élèves, ce qui est appréciable. Nous n’aimons guère être repris à la moindre erreur. Vous avez bien agi, professeur, salua-t-elle dans un sourire en levant son regard vers lui. Toutefois, je ne vous noterai pas ce soir. Car je me risquerais à la subjectivité soit par envie de vous taquiner et par le même biais, vous réconforter avec un certain avantage ; soit par envie de vous complaire et vous pousser à réitérer l’expérience. Dans les deux cas, ce n’est pas ce que vous attendez de ma critique.

*Elle se mordit alors la langue de justesse pour ne pas ajouter que l’apprentie serait plus à même de définir ou non la capacité d’enseignement du botaniste. Cela dit, elle n’en pensait pas moins pour autant. Mais son instinct féminin lui conseillait de garder cette réflexion pour elle par simple souci d’avantage, enfin presque. La sorcière préféra ajouter dans un demi-rire honteux.*

Vous avez eu l’honneur de rendre ma main plus verte qu’elle ne l’est habituellement. C’est déjà un bien grand exploit, croyez-moi. En conclusion, reprit-elle d’une voix ironiquement professionnelle, vous avez bien du potentiel, Professeur, mais il va vous falloir perfectionner votre technique. Surtout que je me suis faite docile, ajouta la sorcière après une seconde de silence, ce qui n’est pas toujours le cas.

*Sujette à l’allégresse, Jane eut un regard innocent à l’égard du botaniste et reporta son attention sur le cadre de leur promenade. Tant de verdure la dépaysait et la coupait du monde, à bien des égards. Loin de ses préoccupations quotidiennes, elle prenait plaisir à connaître quelque chose d’autre, à découvrir des sensations nouvelles et à apprécier la compagnie d’une personne qui n’avait nul rapport direct avec l’hôpital. Ce Monsieur Ackley incarnait une certaine évasion, une échappée de quelques heures, ce dont elle manquait cruellement. Pour la première fois depuis longtemps, Jane regrettait de ne plus vivre pareils moments, là où le temps ne semblait plus s’écouler normalement. Et ce sentiment la poussa instinctivement à resserrer quelque peu son emprise autour du bras de son guide, comme pour le remercier, comme pour éviter tout retour brutal à la réalité.*

Monsieur le guide, finit-elle par déclarer, j'attends vos explications sur ce qui nous entoure. Apprenez-moi un peu plus encore.
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Clayton Ackley
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MessageSujet: Re: Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE]   Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE] EmptyJeu 9 Mar - 12:58

Qu'est ce qui vous empêche de leur donner l'avantage...

*Faisant quelques pas lents, il sembla réfléchir sérieusement à l'interrogation, jouant la carte du premier degré. Il écarta quelque peu sa main, l'attitude typique de celui qui s'apprêtait à se lancer dans un exposé.*

Je pense que c'est un combat perdu d'avance hélas, mais j'ai quelques arguments pour me frayer une place parmi vos petits soldats sans que vous veniez à désirer me jeter en pâture dans la fosse aux lions. Je suis plus grand, premier point. Je connais plus de tours, second point. Pour le reste, ma conversation est sans doute moins charmante mais plus variée. J'ai le permis de transplanage qui me permet de vous enlever hors de votre hôpital. J'ai le droit de rester debout tard, bien après 19h. Oh et je peux les soudoyer à coup de fond du chaudron et de dragots - je ne me leurre pas sur la prétendue innocence de nos marmots - pour qu'ils feignent d'en aimer une autre plus que vous, et ainsi vous pousser dans le réconfort de mes bras. Vous voyez, il serait dommage de vous priver d'autant de qualités et de défauts, alors que je ne manque ni des uns, ni des autres, et les revendique bien différents de ceux de vos enfants.

*L'exposé terminé, il écouta l'argumentaire de la jeune femme, avec séreux, toujours. Il écouta son opinion et attendit patiemment que soit venu le tour de défendre la sienne.*

Tout d'abord, ma main m'a glissé à l'oreille qu'elle tenait à vous remercier de vos compliments, bien qu'elle se sache effectivement fort douce. Soit, il lui arrive d'être maladroite, mais elle compense par une habileté sans faille dès qu'il s'agit de traiter avec une jolie fleur. Ma main s'étant exprimée, je demande à présent la parole pour moi-même. Si les yeux sont le reflet de l'âme, ce en quoi je crois, baiser une joue n'est il pas s'en rapprocher un peu ? Cependant, je vous rejoins, ou en tout cas me questionne. Quel contact est le moins impudique, et par conséquent le plus vrai ? La main qui vous caresse ou le baiser qui effleure votre peau ? Je suis un scientifique Miss Jane, je me pose des questions, je m'interroge et m'aventure jusqu'à trouver une réponse satisfaisante. Alors je me demande de quels stratagèmes je vais bien pouvoir user pour pouvoir m'aventurer sur ces terres et répondre à cette énigme : qu'est ce qui m'ancrera au plus prêt de votre âme, mes mains ou mes lèvres ?

*Dit-il avec audace.*

D'ailleurs, j'ai bien pris en note que vous me rejoignez sur ce point à travers votre avis sur mon professorat : il est nécessaire d'en savoir autant que possible sur un sujet avant de pouvoir tirer des conclusions. J'aime votre logique de soignante Miss Jane, elle rejoint la mienne.

*Il tourna son visage vers elle pour lui offrir un sourire de vainqueur, remplacée rapidement par une moue rassurante.*

Je n'ai pas encore les stratagèmes en tête, mais n'ayez pas d'inquiétude, il n'y aura rien de violent. Je crains trop le revers de votre baguette et ne doute pas un seul instant que dans la règne des végétaux, vous ne seriez pas à classer parmi les plus innocentes. J'étudie la nature mademoiselle, je mise sur la patience.

*Il regarda à nouveau droit devant lui dans le silence seulement troublé par le bruit de l'eau qui s'écoule ici et là, et le claquement de leur pas sur le pavé.*

Si vous aimez ce qui est à soigner, que diriez-vous de vous attaquer à la guérison de mon cœur ?

*Il émit un petit sourire énigmatique, laissant planer le doute quant au sérieux de sa proposition, ou peut être était-ce une façon de déguiser sa propre pudeur. A la demande de la jeune femme, il parcouru des yeux la verdure alentour pour y déceler quelque chose d’un peu plus surprenant. Hélas, il n'y avait que des plantes non-majs. Beaucoup étaient intéressantes et avaient des propriétés utiles même en magie, mais le commun était de mise, à quelques exceptions prêt. Il y avait bien le Pénis du Titan mais l'évocation de la grosse plante malodorante le tentait très moyennement en cet instant, il décida d'ailleurs de bifurquer dans l'autre sens pour ne pas prendre le risque. Il désigna diverses plantes les agrémentant d'un commentaire.*

Celle avec les petits fruits rouge c'est une vigne lollipop, les non-maj la considèrent comme une plante d'agrément pourtant son jus est extrait par les sorciers en chine et mélangée à de la poudre de bicorne pour obtenir une sorte de pâte à diluée. Les hommes la boivent pour donner vigueur à... enfin pour ses vertus aphrodisiaques. Ils sont très friand de ce genres de choses... là-bas... les chinois. Hum. Oh la plante touffue là, c'est une renouée. C'est comme de la mandragore mais en plus puissant, à ceci prêt que les racines ne hurlent pas. En fait, elles sont extrêmement lentes ce qui fait que les non-majs ne s’aperçoivent même pas qu'elles sont vivantes. La fleur violette est une aristoloche. Comme son nom ne l'indique pas, l'ingestion rend débile mais ça se soigne très bien et sans presque aucune séquelle. Enfin c'est ce qu'un homme l'ayant testé m'a dit, sauf qu'il répétait cette phrase en boucle...

*Son sourire se fit et il retira la main de l'infirmière autour de son bras pour partir cueillir une fleur aux pétales rose et doré. Il se retourna en la tenant entre ses mains, sans la quitter des yeux comme s'il s'agissait d'un spécimen particulièrement rare.*

Celle-ci a ma préférence. C'est une tulipe de Siam, elle sert... uniquement...

*En se mordant la lèvre de concentration, il la coinça dans les cheveux mal attachés de la jeune femme. Une fois qu'elle fut bien emmêlée parmi les mèches, il recula pour admirer son œuvre en souriant.*

… à se faire jolie.
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MessageSujet: Re: Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE]   Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE] EmptyJeu 9 Mar - 18:28

*A l’évocation du cœur du botaniste et à sa possible guérison via ses soins, l’infirmière ne répondit pas, se contentant simplement de lui sourire en retour d’un air entendu. En réalité, cette question venait de faire mouche dans l’esprit de la jeune femme. Elle ne savait comment l’interpréter, fait exprès par le botaniste, elle n’en doutait pas le moins du monde. En revanche, cela confirmait ses suppositions quant à l’enfance malheureuse du petit Clayton. Quelque chose avait assombri le cœur du botaniste, Jane en était silencieusement convaincue. Seulement, guérir un cœur n’était pas une tâche des plus aisées, bien au contraire. Et Jane-même ignorait la manière dont il fallait procéder. Le cœur était un organe si fort et fragile à la fois, un faux pas et les dommages pouvaient être irréversibles. La sorcière en était des plus songeuses, mais pour le moment, préféra garder le silence sur ses pensées. Tout venait à point à celle qui savait attendre, et la jeune Jane avait appris à attendre.

Néanmoins, la sorcière ne garda pas longtemps le silence. Son humeur allégée accentuait l’espièglerie dont elle était dotée. Ainsi l’usage de ses fleurs ne lui échappa pas. Elle pencha la tête vers sa propre épaule et leva son regard rieur vers l’homme bien audacieux ce soir.*

Les chinois, Monsieur Ackley ? répéta-t-elle une fois de plus d’une voix interrogatrice. Aphrodisiaque, mandragore, est-ce là une manière de m’envoyer un message subliminal ? Néanmoins, je prends note de ma leçon de ce soir, j’essaierai d’en faire bon usage.

* Etrangement, l’infirmière n’oublierait jamais ces noms de plantes. Allez savoir pourquoi … Elle les observa avec intérêt, admirant la beauté dont elles savaient faire preuve si naturellement. Elle appréciait ces découvertes qui faisaient écho à sa soif d’apprendre et de savoir. Reconnaissante, la jeune femme buvait les paroles de son interlocuteur et se laissa faire lorsqu’il la détacha de lui, une fois encore, curieuse. Derechef, les prunelles brunes de la sorcière tombèrent sur la fleur capturée avec soin par le botaniste. Elle aussi était d’une grande beauté, mais ses pétales respiraient surtout la volupté et la grâce. Un sourire se profila naturellement sur le visage de l’infirmière qui demeura immobile aux gestes maladroits du botaniste fortement concentré. Ce qui ne manqua pas d’accroître son sourire. Flattée par l’attention qu’il venait d’avoir pour elle, alors que les fleurs relevaient de son domaine sacré, Jane se laissa observer, une légère rougeur sur ses pommettes. Une certaine pudeur avait repris, sur elle, ses droits. C’était là la marque de sa gratitude, mais aussi de cette affection grandissante et respectueuse qu’elle avait à son égard. La jeune infirmière en était charmée. Pour autant, elle n’en était pas encore suffisamment ingénue pour en rester totalement silencieuse. Le regard vif mais attendri, la sorcière finit par avancer vers lui et souffla d’une voix douce.*

J’espère sincèrement que sur mon territoire, vous réussirez à dompter mon âme. Quant à la guérison de votre cœur, finit-elle enfin par répondre en posant sa main à l’emplacement du cœur de l’homme, la décision ne me revient pas. Mais si tel est votre souhait, si regard il me faut porter sur lui, alors je l’attaquerai et m’y adonnerai afin d’y opérer ma magie.

*Lentement Jane retira sa main et l’abaissa tout en ajoutant dans un sourire respectueux.*

Mais je le répète, ce n’est pas ma décision. Le cœur est un organe complexe et intime, Monsieur Ackley, je n’y toucherai pas sans permission.

*L’infirmière lui adressa un regard éloquent. Ses prunelles trahissaient sa potentielle inclination, mais elles trahissaient également le dilemme opérant en Jane. D’une certaine façon, il représentait tout ce à quoi elle avait renoncé pour un bien plus grand que le sien. Mais aujourd’hui, Jane, pauvre enfant, se confrontait pour la première fois à une tentation dont elle ne connaissait que le nom. S’aventurer sur un territoire inconnu, pour une destinée inconnue, c’était un chapitre qu’elle souhaitait vivre. Pour autant, elle avait des responsabilités qui réclamaient toute son attention. Céder ou ne pas céder, telle était la question. Et en dépit de son dilemme, au fin fond d’elle, dans les tréfonds de son âme, elle savait d’ores et déjà quel choix elle ferait si elle devait s’y retrouver confrontée, pourtant, il était fort difficile de l’avouer. Probablement parce qu’il mettait en éclairage sa faiblesse, féminine mais surtout humaine.*

Vous m’avez appris bien des choses ce soir, cher botaniste, reprit-elle enfin en parcourant du regard la végétation qui les environnait. Ce fut une leçon enrichissante et fort charmante. Finalement, je vais peut-être vous laisser l’avantage sur mes petits soldats, comme vous le dites si bien. Ma curiosité est vôtre, et croyez-moi c’est le plus bel avantage que je puis vous offrir, avoua Jane dans un sourire énigmatique. Elle est la clef de toute chose.

*Elle fit une légère pause durant laquelle elle se permit un petit rire plein d'allégresse.*

Je crois vous avoir donné suffisamment à réfléchir pour ce soir, Monsieur Ackley.
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Clayton Ackley
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MessageSujet: Re: Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE]   Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE] EmptyJeu 9 Mar - 20:28

Peut être, répondit-il sur un ton badin. La renouée aussi à de prétendues vertus aphrodisiaques mais je n'ai pas osé l'évoquer tout de suite de crainte que vous pensiez que je le faisais exprès. Je mets donc en cause le hasard et mon inconscient. Et oui, les chinois. Cependant, à les entendre, la moitié de ce qui existe sur terre a été créé à cet usage.

*Il perçut son léger rougissement qui accentua son propre sourire. Dans son esprit, ange et diablotin s'étaient associés pour le féliciter d'un double pouce en l'air pour son savoir faire. Et puis ne venait-elle pas presque explicitement de lui donner l'autorisation d'être plus audacieux jusque dans ses gestes ? A un accrochage prêt, la soirée avait été parfaite et il n'allait pas manquer de s'en auto-congratuler jusqu'au moment du coucher, pas par orgueil, mais pour la simple joie de ressentir un attrait si simple et pourtant si rare. Elle venait de retirer sa main de son cœur battant avec calme, c'est qu'il avait le flegme accroché au corps jusque dans sa poitrine.*

Ne vous l'ais-je pas déjà donné par ma proposition, Mademoiselle l’infirmière ?

*Il perçu une pointe d'hésitation dans les pupilles de la jeune femme, comme un voile traversant ses pensées mais qu'il avait néanmoins eut le temps de saisir. Cet ombre l'interpella, ne comprenant évidemment pas ce qu'elle pouvait bien signifier. Il décida de garder le fait étrange en mémoire mais sans le soulever, ce n'était après tout, qu'impression et suppositions. Il se contenta d'incliner poliment la tête lorsqu'elle signifia que l'entrevue touchait à sa fin.*

Ce fut un plaisir que de déambuler ce soir en votre compagnie... Quelle tristesse que ma main soit guérit, n'auriez-vous pas pu moins bien faire votre travail pour me fournir une excuse toute faite pour vous revoir ?

*Il soupira théâtralement, mains sur les hanches, et joua l'homme que l'on poussait dans ses derniers retranchements.*

Je suppose que je n'ai plus le choix que d'utiliser ma carte « condition ». Je vous avais promis de la gourmandise, je vous ai aussi expressément mis en garde contre mon manque d'originalité qui ne manquerait pas d'être percé à jour. Alors très chère Miss Jane, puis-je espérer votre présence pour un banal dîner ? Juste vous et moi... et un serveur, autour d'une table pour nourrir nos corps en plus de nos esprits. Si je dois encore argumenter pour vous convaincre, je connais un excellent italien tenu par un sorcier Pakistanais qui jongle avec son nez, un spectacle offert au digestif qui est un véritable enchantement... Bon autant être honnête, la nourriture est bonne et le divertissement lamentable mais drôle. Votre jour sera le mien... à l'exception de jeudi prochain, ainsi que de vendredi, j'ai une réunion avec des pairs.

*Une beuverie entre gens snobs mais que l'on dénommait sous le thème plus discret de « soirée privé à 22h à l'Aguamenti's Maxima ». S'apprêtant à prendre congé, il attira son manteau d'un Accio et ajouta.*

Je ne manquerai pas de prendre un moment, durant nos cajoleries, pour transmettre vos salutations à Brigitte.
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MessageSujet: Re: Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE]   Suite... Ma magie est-elle toujours aussi belle en plein jour ? [JANE] EmptyJeu 9 Mar - 23:09

*Coite, Jane resta silencieuse. C’était une permission à laquelle elle ne s’était pas réellement attendue. Probablement parce qu’elle suggérait que le botaniste eut grande confiance en elle, et parce que cela lui incombait de grandes responsabilités. Cependant, la jeune femme ne comptait pas renoncer avant même d’avoir essayé, pour ne pas dire qu’elle entendait bien réussir. Ce n’était pas faire preuve d’assurance, non, c’était tout bonnement une conviction. Nonobstant, la sorcière allait devoir faire preuve de réflexion. Elle avait grandement besoin de réfléchir à tête reposée, loin de l’attraction du botaniste. Pour toute réponse, Jane hocha enfin la tête lentement, incapable de prononcer la moindre parole. Cet homme allait décidément la surprendre. Et elle devrait agir similairement si elle souhaitait le captiver plus encore. Il ne lui en laissa cependant pas le temps, ce qui la fit doucement sourire. Jane lui rendit son inclination et roula des yeux pour toute réponse avant de prendre la parole à son tour.*

Ce dîner ne sera en rien banal, vous comme moi, le savons parfaitement. Qu’il se déroule dans un taudis, dans une chambre d’hôpital ou encore dans les tréfonds newyorkais, je vous accorde volontiers ma présence, Monsieur Ackley. Les divertissements ne sont que secondaires dans pareils moments et votre humble compagnie me suffit amplement. Vous serez un divertissement à vous tout seul, le taquina-t-elle dans un charmant petit rire.

*Jane pensa au jour qu’elle souhaitait, et nota intérieurement les exceptions du botaniste avec une légère malice. Elle-même ne pouvait les vendredis, puisqu’ils étaient tous réservés à gérant du Niffleur Tricheur. La jeune femme devait choisir un jour qui lui laisserait suffisamment de temps pour trouver une tenue plus moderne, peut-être, que cette robe qu’elle chérissait mais qui aux yeux de toute femme n’était autre que démodée. Et bien qu’elle-même n’y accordait que peu d’importance, elle souhaitait faire cet effort.*

Je choisis ce lundi dans ce cas. Les week-ends sont toujours quelques peu difficiles à l’hôpital, justifia-t-elle dans un sourire, et je ne souhaite en aucun cas paraître éreintée.

*A son tour, elle appela ses effets personnels à elle et enfila rapidement ses talons avant d’enfiler son trench sans le boutonner pour autant. A l’évocation du ballon, elle ne put s’empêcher de badiner.*

C’est là une façon de souffler mon nom durant vos cajoleries. Faites attention Monsieur Ackley, un nom est toujours accompagné de pensées et parfois même d’images. Brigitte ne mérite pas que j’interrompe votre intimité.

*Jane fit un pas de plus vers le botaniste et se haussa sur ses pointes de pieds pour atteindre, une fois encore sa joue. Elle y déposa plus qu’un baiser de courtoisie et souffla à son oreille, ces derniers mots.*

Vous n’avez point besoin d’excuse pour venir me trouver désormais. Ne vous faites point de mal, impunément.

*Et Jane se volatilisa en transplanant dans un ultime sourire pour apparaître sur le seuil de sa demeure. Elle avait ce petit sourire niais et bienheureux sur le visage. La soirée lui avait appris à ressentir les choses de nouveau, à se laisser atteindre, et la jeune femme s’en sentait plus que libre. Elle se sentait vivante, joie qu’elle n’avait plus ressentie depuis Ilvermony. C’était là un grand pas vers son avenir et un pas qui en influencerait d’autres… Assurément.*
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