"Bezoar, croupe de vélane, racine de mandragore, ils sont beaux mes produits, ils sont beaux !"

Arthur M. Fletcher

Votre avis nous intéresse

Pour les sorciers :

Que pensez-vous du MACUSA ? Et des pro-Grindelwald ?
Alors là, ma bonne dame, j'vais pas vous cacher que toutes ces histoires de pouvoir c'est Choixpeau blanc et blanc Choixpeau, hein. Qu'on se mêle tous de nos affaires et les Niffleurs seront bien gardés. M'croyez pas l'âme d'un marginal mal éduqué, ma douce, mais on va quand même pas me faire croire qu'ils sont pas pourris jusqu'à l'os des deux côtés hein. A partir du moment où ça a l'menton rasé et la veste propre, croyez-moi, c'est d'la racaille sans âme. Moi c'est simple, j'ai des principes. Oui, voilà, j'suis un homme de principe et ça m'perdra. D'ailleurs le principal, c'est que j'me range du côté des plus offrants. Pas moyen d'être déçu, comme ça.

Que vous évoque la hiérarchie du sang ?
C'est quoi ces questions à la mords-moi-l'Scrout ? T'fais partie d'ces cinglés du Macusa ? Non parce que je l'ai d'jà dit à vot'patron, j'savais pas qu'elle avait que quatorze ans la gosse. Les Vélanes c'est trompeur. C'est à peine pubère qu'ça a des miches à faire triquer rougir un lépreux. En plus, faut pas déconner, hein, j'me suis pas foutu d'elle. 40% de ce qu'elle gagnait chaque je le... Mettais sur un compte personnel pour son avenir. J'suis réglo hein.
Sinon pour le sang, tout ça, c'est qu'des conneries. Tous pourris, que j'vous dis. Tous pourris.

Adhérez vous à la loi Rappaport ? Vous sentez-vous menacé par les Non-Maj ?
Alors moi, déjà les lois, je les... Je les respecte. Et honnêtement, les Non-maj' j'm'en tamponne pas mal. Mais je salue tout de même l'idée d'éviter l'horreur du mariage et je propose fermement qu'on la pousse jusqu'au mariage entre sorciers. Cela éviterait de nombreuses déconvenues comme celle d'épouser une femme hystérique et onéreuse qui passe son temps à vous reprocher de sortir, voler, jouer l'intégralité des revenus du ménage dans un tripot - vivre, quoi !

Que pensez vous de la secte des Adeptes de Salem qui pullulent sur la voie publique ?
On va pas s'mentir, y en a des pas dégueux.
 

Derrière l'écran

Histoire

 J'ai d'jà tout expliqué aux agents, m'sieur l'juge... Mais bon, vu qu'vous m'y forcez, soit :
Je m'appelle Arthur Mondingus Fletcher et je suis né dans une jolie baraque du Queens. Maman était la fillotte d'un magicomage friqué comme un Pape et s'est entiché d'un étudiant en médicomagie mal honnête qui me propulsa dans la chaleur de ses entrailles avant de fuir comme le lâche qu'il était. On me garda et m'infligea même la vie avec les masses d'opportunités et de désagréments qu'elle compte. J'ai eu une enfance coquette et douce. Rien à déclarer de ce point de vue. J'ai eu du linge propre, de la bectance et une paire de gifles quand j'en avais besoin. Vraiment.

Comme c'est bien de le faire, on m'envoya à Ilvermorny quand j'ai été capable de me gérer plus ou moins tout seul. Par un coup du sort ironique, je rejoignis les serpents cornus et prit à coeur de mener une scolarité ex-em-plai-re. Pas une semaine ne se passait sans qu'un conseil de discipline ne se réunisse pour débattre de la question qui s'imposa comme la plus importante de toute ma vie "Ce garçon est-il diabolique ou simplement débile léger ?" Toutes mes années dans ce respectueux cloaque ne permirent pas de réponses certaines, cela dit. Quand je suis sorti de là, Maman avait eu le bon goût de me forcer à choisir une voie professionnelle. Sans trop savoir pourquoi, je me suis donc lancé dans des études trop longues d'Histoire de l'Art Gobelin et Sorcier. Et c'est là que tout à commencé, m'sieur. M'voyez, critique d'art c'est un peu comme gynécomage- carrière que j'ai d'ailleurs envisagée. A force d'être confronté toute la journée à  des merveilles sans nom, on ne peut pas s'empêcher de toucher.

Ça a été la descente aux Enfers. Le vol, le recel, le trafic d'oeuvres d'art puis de VélaneS... Maman a fini par m'imposer le mariage d'une coincée du derche aux jolis yeux pour m'assagir. Ça a eu l'effet inverse, m'voyez. Les femmes... Et j'en suis là où j'en suis aujourd'hui. Mais je le répète : je peux vous le jurer sur l'oiseau tonnerre que j'savais pas qu'elle avait quatorze ans. J'goûte toujours la marchandise moi-même et j'lui ai trouvé un goût de seize piges. Facile.

black pumpkin

Bienvenue à MACUSA

T'es vraiment un pro de la présentation !

HAVE FUN !