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 /!\ Contenu - 18 ans [23 septembre 1928 Edgar/Diane/Daisy]Une longue traîne pour une traînée.

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Père Edgar
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Père Edgar

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Etudes, métier : Serviteur de Dieu
Baguette : 23 cm de chair et de gland , surmontée par ses testicules

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MessageSujet: /! Contenu - 18 ans [23 septembre 1928 Edgar/Diane/Daisy]Une longue traîne pour une traînée.   /!\ Contenu - 18 ans [23 septembre 1928 Edgar/Diane/Daisy]Une longue traîne pour une traînée. EmptyMar 19 Sep - 2:03


Une longue traîne pour une

traînée.










Ce dimanche 23 septembre 1928, les portes de la maison de Dieu s’ouvrirent soudainement, l’une alla heurter le mur de pierre violemment, une entrée fracassante. A l’instant où la silhouette pulpeuse de mademoiselle Glover fit son apparition, l’orgue retentit fortement dans la nef en un air morne aux notes traditionnelles pour l’occasion. Ses talons claquaient le dallage de roche polie de l’Eglise Saint Tobias en un rythme irrégulier et maladroit qui contrastait avec la musique classique jouée. A l’entrée de la jeune fiancée, future madame, monsieur Trejoy un homme de presque cinquante ans se tourna pour lui faire face. Il lui lança une œillade accusatrice quant à sa démarche malhabile. Le lieu saint semblait s’être animé à son arrivée mais l’ambiance n’était pas à la fête. La robe blanche que monsieur Trejoy avait offerte à Judy était splendide, d’envergure majestueuse, une robe de princesse, elle comportait à l’arrière une longue traîne, qui semblait vouloir rattraper ses rêves, sa liberté et sa dignité que ce mariage, qui avait tout l’air d’être arrangé, anéantissait.

La jeune blonde traversa les couloirs formés entre les rangées de bancs en bois, sa mère lui adressa un regard doux et encourageant, quant à son père il ne lui adressa pas même un coup d’œil. Lorsque Judy arriva aux côtés de son fiancé elle ne releva pas son voile comme il était de coutume. Elle souhaitait garder ses larmes à l’abri des regards jusqu’au baiser. Lors des mariages, souvent, les deux partis versaient des larmes d’émotions souvent par amour, mais les larmes de peur, de chagrin et rage étaient moins fréquentes. Edgar salua les deux fiancés et l’assemblée d’un signe de tête silencieux avant de prendre la parole.

- Bien le bonjour mes chères brebis. Je suis heureux de vous accueillir en ce jour dans l’église Saint Tobias, demeure de notre Seigneur tout puissant pour unir deux personnes devant lui. Le mariage suppose que les époux s’engagent l’un envers l’autre sans y être forcés par personne, se promettent fidélité pour toute leur vie et acceptent la responsabilité d’époux et de parents. Fidélité et dévouement. Est-ce bien ainsi que vous l’entendez ?

A ces mots il se tourna vers la demoiselle qui fuyait son regard, il observa longuement la gorge pâle de sa brebis, elle était animée par une respiration rapide. En cherchant avec précision l’on pouvait apercevoir malgré une fine couche de fond de teint clair, quelques égratignures. Des marques d’ongles, elles n’étaient pas profondes, mais le cou avait été serré entre des mains qui avaient laissées des traces. Un sourire mutin se dessina alors sur les lèvres d’Edgar. Cet homme qui ne mimait jamais une expression s’amusa intérieurement du malaise qui était né dans le cœur de la future madame Trejoy. Le haussement de lèvres qui donna naissance au sourire jadis était déjà du passé, il se ferait payer cet égarement, qui bien heureusement pour lui n’avait pas été perçu par l’assemblée, mais uniquement par l’intéressée.


Quelques heures auparavant, Judy était arrivée à vive allure dans l’église dans sa robe de mariée. La jeune enfant, qui devait avoir à peine une quinzaine d’années pleurait et semblait complètement égarée. Ses inquiétudes reposaient sur son manque de confiance en elle. Elle s’était effondrée dans les bras de l’homme de foi en sanglotant contre son épaule. Edgar savourait la sensation des larmes qui peu à peu transperçaient l’étoffe épaisse de sa soutane sombre pour venir s’évanouir sur sa peau claire.

- Mon père je suis épuisée, ma famille m’a depuis longtemps promise pour mon seizième anniversaire à monsieur Trejoy, j’ai appris doucement à le connaitre, je crois que c’est un homme bon et je pense que c’est bien pour la pérennité financière de ma famille, mais son âge dépasse le mien du triple. Demain… dans quelques heures, je me lie avec lui pour la vie dans cette église, je ne sais pas à qui parler. Je suis fille unique, mes parents se sont encore disputés cet après-midi quant à notre union ; père pense que Trevor est un bon parti, mère n’en était pas convaincue avant d’être giflée. Regardez-moi mon père, je ressemble à une enfant dans cette robe, je suis sotte et ridicule. Jamais je ne ressemblerais à ses dames que l’on peut croiser dans les rues et jamais on ne m’appellera madame. Je ne suis pas encore prête. Comment pourrais-je tenir mon rôle d’épouse convenablement ?

L’égarement de cette enfant était troublant, elle était complètement perdue et totalement désemparée. Elle n’avait toujours pas desserré son étreinte et ses bras restaient solidement accrochés autour de la silhouette svelte d’Edgar. Son père devait probablement être un personnage dur qui avait mis à sa merci son épouse. Rares étaient aujourd’hui les hommes à gouverner leur demeure d’une main de fer, Edgar était ravi d’en noter un de plus à son esprit parmi ses ouailles.

- Je ne sais même pas embrasser convenablement mon père, j’ai entendu mon futur époux rire avec ses amis sur ce sujet. Leurs discussions graveleuses m’ont effrayées mon père, aidez-moi, que puis-je faire pour lui convenir sans décevoir les miens ?

L’heure des confessions était passée depuis une bonne demi-heure, l’homme de foi réfléchit un instant, et souffla dans le creux de l’oreille juvénile de Judy : « Montre-moi ». La proximité, la chaleur des corps, l’imposante demeure du Seigneur, la réputation de son révérend, l’enfant n’hésita pas longtemps. Elle s’appliqua pour montrer ce qu’elle savait faire, se hissa sur la pointe de ses pieds, laissa ses bras maladroits sur l’homme plus grand qu’elle et posa ses lèvres sur les siennes en un baiser rapide, vide et enfantin. Quand il fut terminé, au bout d’une demi-seconde, elle se recula et sourit au père en attendant le verdict.

- Grâce aux gènes féminins qui sont dans ton sang et l’observation quotidienne de ta maternelle dans la maison tu sais parfaitement comment tenir une demeure. Une femme doit savoir satisfaire son mari. C’est bien de cela que tu as peur  Ce sont ces autres devoirs qui t’inquiètent. Sache mon enfant, qu’il y a une différence entre se laisser aller aux vices et aux péchés charnels, et gâter son époux en obéissant à ses désirs, ainsi est ta place. Je vais te donner une leçon.

Il glissa ses mains sur le doux tissu nuptial, ouvrit délicatement la robe pour atteindre le corset dont il desserra les liens, il retira ses mains et recula d’un pas pour admirer le spectacle. Les mille et une couches de l’étoffe blanche formant les divers voilages se défirent en cascade, comme les avalanches de poudreuse, jusqu’à ce que la robe ne soit plus qu’un tas de neige tombé sur le sol dallé de l’église. Grâce au recul qu’il avait pris il examina la jeune adolescente en tenue de nuit qui tremblait devant son regard. Son œil se voulait bienveillant, sa voix ne devait pas trahir son désir ardent pour cette jeune femme interdite, prochainement mariée, qui était presque nue.

- Dans un premier temps tu te dois de te sentir belle, pas pour ton bien-être personnel, mais pour que ton mari te trouve désirable. Si tu ne le fais pas, il ne voudra pas de toi, il ira voir ailleurs, et bien que ce soit proscrit par nos lois sacrées, cet incident sera de ta faute. Un homme infidèle est un homme qui n’est pas satisfait pas son épouse. En ce cas, tu es tout aussi fautive que lui. J’espère que c’est clair.

Sans quitter les yeux bleus de la brebis apeurée du regard, il s’avança vers elle et continua sa tirade. Contre son torse il ressentait les battements rapides de son jeune cœur. Sa poitrine généreuse était retranchée dans un corset blanc en sablier, d’une main experte, il fit sauter les trois goussets ce qui libéra la jeune femme d’une respiration écrasée, il ouvrit ensuite l’épingle de sûreté qui tenait clôt le soutien-gorge de basse qualité en lin qu’elle portait en dessous. Les deux pièces de lingerie rejoignirent le tas de neige.

- Espérons par exemple que tes dessous demain soir seront plutôt en soie voire en mousseline. Le lin n’est pas la matière la plus douce et la plus agréable à caresser. Je te concède que le tissu n’est pas le plus important, mais c’est la première chose que l’on voit. C’est ce qui doit éveiller les sens de ton partenaire.

Judy acquiesça, elle était studieuse, elle désirait apprendre mais appréhendait. Il quitta un instant l’océan de ses iris pour se concentrer sur d’autres globes. Les seins de la jeune fille étaient d’une pâleur angélique. Ils étaient encore plus volumineux que la lingerie, dont la fonction à l’époque était d’écraser la poitrine pour répondre aux critères de mode, voulait nous le faire croire. Ses prunelles s’abaissèrent soudain à sa culotte longue qui lui arrivait à mi mollet, il la fit rejoindre le tas agglutinant de neige blanche qui trônait fièrement au milieu de l’église. Sans cesser de discourir, il posa son regard dans le sien, fixa ses mains sur les hanches dessinées de la demoiselle et d’une pression silencieuse, il l’incita à suivre les pas qu’il faisait à reculons.

- Prenons un exemple. Je suis un religieux, un émissaire envoyé par Dieu, de ce fait je n’ai pas les mêmes besoins, et le plaisir de la chair m’est rare, sauf dans le cas présent de l’éducation. Il est toujours préférable qu’un homme de foi éduque les futures épouses perdues plutôt que ces dernières ne se livrent à un diable quelconque pour s’exercer, ce genre d’actions mène à l’adultère, aux péchés de la chair, à la trahison, ainsi qu’aux remords… Pire encore, tu aurais pu Judy te donner à Trevor sans le satisfaire et rompre, par les faits que je t’ai déjà expliqués, le serment solennel que tu auras fait devant inconnus, amis, famille, mari et surtout devant notre Seigneur à tous. Déshonorer et décevoir tant de personnes pour une misérable erreur est fatidique. Dans de telles conditions, jamais tu ne connaîtras la paix et toujours tu vivras avec la peur d’être entraînée dans les enfers à ta mort.

Lorsque son mollet heurta avec lenteur l’un des bancs en bois de la nef, il s’arrêta, s’assit, écarta les jambes et fit s’approcher la jeune femme d’un pas de plus. Alors qu’elle le dévorait des yeux, certainement plus par curiosité que par un désir brûlant, il ôta sa chape et sa soutane, les plia consciencieusement sur le dossier, et s’exposa en simple chemise blanche. Elle était bouffante mais resserrée à chaque fois aux extrémités par un élastique, il remonta ses manches jusqu’à mi bras. Ses yeux envieux s’attardèrent sur la seule barrière qu’il restait pour s’incliner devant d’obscurs pêchés, ses doigts fins firent glisser la culotte, en viscose, pour laisser la nudité innocente prendre possession des songes d’Edgar.

- Judy, tu me dois une reconnaissance éternelle, mon travail nécessite parfois certains sacrifices que je suis prêt à payer contre silence et gratitude. Pour toi je vais me mettre à nu, je vais te guider, et tu devras m’écouter, t’atteler à mes demandes et obéir promptement.

Sur ces paroles, il approcha sa bouche du clitoris de la jeune fille pour lui faire découvrir ses premières joies charnelles. Il prit son premier gémissement pour une approbation et enfonça son visage dans l’antre chaud du sexe de Judy. Jeunette, elle n’avait pas encore épilé son mont de Vénus qui arborait fièrement une frêle mais sombre toison. Ses poils venaient se mêler à la barbe du père, ce qui l’excita d’avantage. Alors qu’il glissa sa langue entre les lèvres innocentes de son élève, elle osa accrocher ses doigts dans la chevelure du père qui la fit tressaillir de longues minutes durant.


- Trevor & Judy, vous vous connaissez depuis de nombreuses années. Mais vous vous mariez non pas parce que vous vous aimez, mais pour vous aimer. C’est devant Dieu, que votre union va pouvoir pleinement se développer, vous allez pouvoir vous aimer, de manière irrévocable. Sachez néanmoins que les mariages ne sont pas à consommer puis à jeter quand l’usure est trop avancée à votre goût. Votre union représentée par le mariage est tel un édifice que vous construisez ensemble. Construire un édifice doit se faire dans la joie qui est procurée par l’avancée des travaux, la satisfaction de voir la construction progresser. Néanmoins des peines vont apparaître, certaines tempêtes vont tenter de détruire vos constructions, il faudra ainsi les surmonter ensemble et ensemble vous en viendrez à bout. Et c’est par l’exemple que vous allez donner à vos enfants qu’ils reprendront le flambeau et continueront l’édification offerte à notre Seigneur sur ses terres. N’ayez pas peur, ainsi va la vie.


- N’aie pas peur, ainsi va le vit.


Edgar avait sorti son sexe de son pantalon et avait délaissé celui de son amante pour l’entrainer à genoux entre ses jambes. Dans cette position, elle avait l’air de prier et cela l’excitait. Devant elle, il branla lentement son chibre, qu’il avait simplement sorti de son pantalon, à quelques centimètres de ses joues rosies par la gêne due de cette proximité. De ses mains il guida son visage approcha sa bouche de sa verge et lui apprit les maniements pour effectuer une fellation appréciable. Ses râles retentirent dans l’église.


- Si vous trouvez que votre couple traverse une crise, si quelque chose ne va pas, Trevor et Judy, ne le gardez pas pour vous, communiquer, la clé pérenne se trouve au cœur des discussions. Parlez pour éviter la rancœur qui est la cause principale de la mort de l’amour. Il faut savoir ouvrir son cœur au pardon puisque « le pardon est une grande force, une grâce du Seigneur », il faut apprendre à pardonner comme Dieu nous pardonnera. Il faut être fort pour pardonner à sa femme, à son mari, mais chaque effort donné pour celui ou celle qu’on aime fait fructifier le bonheur au sein du couple, l’amour s’en trouve alors raffermi et la vie est facilitée. La fidélité et la durée se construisent dans le dialogue et le pardon.



La première pénétration de Judy fut une amazone, il était resté assis sur son banc de bois et avait installé sa jeune élève sur sa verge tendue par l’afflux sanguin et l’excitation. Les deux jambes de la demoiselle était du même côté, ce qui permettait de pouvoir l’embrasser avec une ardeur non dissimulée (la petite s’améliorait nettement), de pouvoir caresser avec désir sa poitrine ferme puisqu’elle était cueillie à la fleur de l’âge, mais aussi de la faire tressauter sur son sexe plus facilement et plus rapidement en tenant ses jambes ensemble d’une poigne ferme.


- Trevor, Judy, vous devez être tous les deux autant impliqués l’un que l’autre dans votre relation pour qu’elle puisse s’épanouir sous le regard de notre bienveillant Seigneur. Vous devez chercher le bonheur réciproque auprès de Dieu et votre mariage sera un avant-goût du bonheur éternel au ciel.


- Judy, je vais te donner un avant-goût du bonheur éternel.

Les positions furent nombreuses et successives. La levrette et l’enclume furent pratiquées à même le sol glacé des dalles de la maison du tout-puissant. L’homme debout et le cerf en rut furent pratiqués contre la colonne la plus proche de l’autel. Le cerf en rut a toujours été l’une des positions préférées d’Edgar, surtout dans l’église. Debout derrière Judy, il la soulevait à la seule force de ses bras pendant qu’elle se maintenait à hauteur en enlaçant le pilier de pierre avec ses jambes, la roche polie avait le mérite d’émoustiller le point sensible du sexe de madame pendant que celle-ci se faisait sauvagement pénétrer. Cette position revisitée avec astuce par Edgar lui avait arraché un précieux orgasme qui effraya la jeune femme et la fit fondre en larmes. Cela n’empêcha pas Edgar de continuer à se satisfaire.


- Vous satisfaire mutuellement est le but principal de votre union, mais vous devez aussi vous rappeler que procréer est important. Mener à Dieu de nouveaux visages, prouvez lui votre foi en lui rendant ce qu’il vous a offert, une vie sur ses terres. Songez au jour le jour à vos promesses, à votre Seigneur et votre mariage sera éternellement heureux. Vous serez à jamais comblés.

Tous les trois étaient debout devant l’autel, ce même autel contre lequel, la veille, le père avait dérobé la virginité anale de la jeune Judy, qui avait atteint l’orgasme et qui avait permis au curé de lui offrir sa semence, avant de l’avaler, la même Judy qui avalait aujourd’hui sa salive en s’apprêtant à présent de jurer serment d’allégeance à son futur époux.

- Monsieur Trevor Trejoy, veux-tu prendre mademoiselle Judy Glover pour légitime épouse?
- Oui je le veux.
- Mademoiselle Judy Glover, veux-tu prendre Trevor Trejoy pour légitime époux ?



- Oh oui, oui, oui ! Oh mon père, je le veux, oui ! Oh Edgar, hhhh-oui, hummmm!


- Oui, mon père, je le veux.

- J’ai connu des « Oui » plus francs ma chère. A la lumière de vos consentements et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par notre Seigneur, votre amour est sacré par liens du mariage. Vous pouvez embrasser la mariée.

Les deux membres unifiés nouvellement par les liens du mariage s’embrassèrent, furent acclamés et l’on chanta à leur gloire et à celle du Seigneur avant que l’église ne se vida peu à peu. Quelques minutes plus tard, le lieu était désert, comme à son habitude, Edgar demeurait à nouveau seul dans sa maison qu’il partageait avec le puissant, des souvenirs brûlants encore au creux de son esprit.




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Diane Delacour
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Diane Delacour

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MessageSujet: Re: /!\ Contenu - 18 ans [23 septembre 1928 Edgar/Diane/Daisy]Une longue traîne pour une traînée.   /!\ Contenu - 18 ans [23 septembre 1928 Edgar/Diane/Daisy]Une longue traîne pour une traînée. EmptyJeu 28 Sep - 17:10



Edgar & Daisy &
Diane


⚜️ Une traîne pour une traînée.⚜️


[***]
Le lendemain.

Quel jour curieux que le dimanche. Cette réflexion dont le dédain était à peine voilé, frappa l'esprit à demi éveillé de Diane alors qu'elle délassait son épaisse chevelure. Les coups de brosse qu'elle assenait à son atout favori aurait fait frémir n'importe quel flagellant italien médiéval. Cette pensée lui arracha un sourire. Elle se demanda si le Père Edgar, dans son archaïsme aveugle, s'infligeait cette pratique très commune en temps de peste bubonique. La vision de son dos -qu'elle imaginait musculeux- lacéré par les lanières de cuir s'immisca en elle avec une facilité éhontée qu'elle réprouva d'un froncement de sourcil. Elle déposa la brosse sur le marbre de sa coiffeuse et se considéra avec sévérité. 


Il lui était difficile de savoir quelle étape de cette journée intrigante l'excitait le plus. Celle de remettre les pieds dans une église ? Revoir la douceur angélique du Rossignol ? Provoquer ce cul béni à l'oeil trop clair qui la visitait en cauchemar ? Elle haussa les épaules, trop consciente qu'elle l'était de la vérité. C'était la confrontation du Rossignol et du Loup qui l'excitait tant. Elle frémissait d'envie de s'abreuver aux ruisseaux bouillonnants de leurs émotions réciproques. Elle imaginait la gêne innocente de Daisy lui chatouiller l'âme, le désir coupable d'Edgar l'emplir toute entière. Il ne pourrait jamais résister à la pureté diaphane de Daisy, elle le savait. Le curé était un prédateur. Un Loup qui avait trouvé le déguisement le plus intelligent qui soit ; celui de berger.
 

Une demi-heure plus tard, la voyante était totalement apprêtée, son aumônière en soie noire balançant négligemment autour de son poignet. Elle salua tour à tour Amadeus, Chopin, Debussy,  Prokofiev, Mendelssohn, Bach et enfin Schubert – tous bien entendus bien trop occupés par des missions d'importance primordiale telles que la toilette minutieuse de leurs parties intimes, la sieste ou l'effilochage de rideaux pour s'en soucier -  avant de rejoindre le silence dominical de la rue. Sa main pâle extirpa de son corsage la montre à gousset qu'elle gardait toujours précieusement au sein de la chaleur de sa poitrine,  contre sa baguette. Elle y jeta un œil. Onze heures, c'était parfait. Elle enfila rapidement une paire de gants de velours sombre. Non pas que le froid soit mordant, mais elle ne tenait pas à exhiber le bandage propre et serré qui couvrait la blessure de sa main droite. L'image du prêtre s'y abreuvant lui parcourut rapidement l'esprit. Elle la chassa en toussant bruyamment et se mit en route. Le monotone froissement de sa robe de velours français contre son corset ouvragé lui berça l'esprit et l'apaisa.


Le soleil qui lui faisait face fit rosir légèrement la blancheur cadavérique de sa peau, bien décidé à rappeler que même aux âmes les plus mélancoliques résidaient parfois quelques braises sous l'écorce rassurante des cendres. Ses jambes gainées de dentelle ne mirent qu'une demi-heure à rejoindre la demeure des Fletcher. Elle la considéra silencieusement quelques minutes avant de faire résonner l'imposant heurtoir. La façade, négligée et austère ne fit que confirmer l'idée que Diane se faisait de l'amant du rossignol : celle d'une épave. Pour autant, le jardin, si peu entretenu qu'il l'était, semblant presque à l'abandon, lui plut. Le long d'une allée de gravier, sans doute aucun naguère charmante et blanche, aujourd'hui envahie de chiendent, s'élevaient des statues de déesses antiques dont le liseron et le lierre masquaient la grisâtre nudité.

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Daisy Gloom
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Daisy Gloom

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MessageSujet: Re: /!\ Contenu - 18 ans [23 septembre 1928 Edgar/Diane/Daisy]Une longue traîne pour une traînée.   /!\ Contenu - 18 ans [23 septembre 1928 Edgar/Diane/Daisy]Une longue traîne pour une traînée. EmptyJeu 2 Nov - 22:24

Une longue traîne pour une traînée

Le weekend s'était déroulé selon le schème paradoxal d'un lundi qui approchait trop vite et à la fois trop lentement. Les deux seuls jours de calme et de repos de la semaine s'étaient étirés, chatouillant l'appréhension de Daisy face à la journée qui l'attendait en compagnie de Diane. La nuit qui précédait leur rendez-vous fut une nuit d'insomnie pour la jeune femme, qui de ses brefs séjours dans les bras de Morphée ne récolta que songes tourmentés sans images précises. Seules les sensations demeuraient, et celles-ci laissaient sur la peau une empreinte moite de malaise.

Deux heures seulement après s'être livrée à un sommeil bien mérité, la jeune femme en émergea avec difficulté. S'endormir n'avait pas été la bonne décision. Certaines insomnies méritaient de se prolonger, sans quoi les quelques heures arrachées de paix agressaient le corps de raideurs et de courbatures et submergeaient l'esprit de brouillard. D'abord dos à la forme endormie d'Arthur, elle roula pour se retrouver face au plafond de la chambre, contemplant celui-ci le temps de prendre quelques inspirations. La tentation était grande de demeurer dans ces draps enroulés autour de son corps nu,  mais la pensée du courroux de Diane si jamais elle venait à manquer ce rendez-vous la motiva à se défaire de cette étreinte de tissu.

Tandis qu'elle revêtait une robe conforme à ce qu'elle devinait être en accord avec le monde Non-Maj', puisque la voyante ne semblait côtoyer que ce milieu, elle adressa un regard à son amant. Elle ne pouvait apercevoir que son dos dévêtu et une partie de son visage, dont elle devinait les traits grâce aux minces rayons de soleils que les rideaux laissaient filtrer. Elle n'aurait su dire s'il dormait réellement, sa respiration lente pouvant aussi bien être prétendue que réelle, selon ses yeux peu habitués à déchiffrer les faux-semblants. Mais avec un sourire qu'elle aurait décrit comme tendre, elle quitta la pièce et referma délicatement la porte derrière elle, veillant à ce que les gonds ne grincent pas.

Les marches qu'elle descendait grinçaient sous le poids de son corps frêle, et soulevaient quelques fois des nuages de poussière qui virevoltaient à la lumière des rayons de soleil, en un ballet hypnotisant, pour planer ensuite tels de minuscules oiseaux. Seule, Daisy en profita pour inspecter à sa guise les lieux qu'elle traversait, s'attardant sur le papier peint gondolé à certains endroits, noircis à d'autres, ainsi que sur les sols qui ça et là contenaient les vestiges des divers produits -très certainement illicites- qu'Arthur avait pu vendre et consommer. Néanmoins, elle parvenait à percevoir la beauté d'antan de cet endroit, et l'oeuvre d'art grotesque que les années et la négligence en avaient fait.

Estimant qu'il lui restait une petite heure à attendre Diane, elle sortit dans le jardin abandonné, s'attardant sur la majesté de la nature qui reprenait ses droits, s'émerveillant devant la saleté qui s'accumulait sur les statues anciennes et leur donnaient de nouvelles ombres, les lierres et ronces qui se répandaient, les débris de marbre qui reposaient à terre. La journée s'annonçait ensoleillée, à en juger par la teinte orangée des nuages, dont le centre approchait du blanc et aux bords plus foncés. La brise venait caresser sa peau, et pourtant elle n'avait pas froid. C'était l'une de ces journées où l'on n'avait ni chaud ni froid, printanières, où le soleil était une réjouissance pour le regard tant il embellisait les alentours, mais à la caresse tiède. Elle ne profita cependant pas longtemps de la poésie de l'endroit, craignant de s'y égarer en rêveries douces-amères.
Lorsque Diane prévint de son arrivée, Daisy enroula un châle autour de ses épaules et sortit la rejoindre. Elle referma rapidement la porte d'entrée derrière elle, et adressa à la voyante un sourire nerveux.

- Diane, bonjour. Comment allez-vous ? Avez-vous trouvé les lieux facilement ?

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