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 [Clayton + Warren + Libre] L’honnête homme habite une cabane, le diable occupe les palais.

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Clayton Ackley
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Clayton Ackley

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Etudes, métier : Botaniste/Herboriste, Globe-trotteur
Baguette : Bois de vigne, Épine de monstre du Fleuve Blanc, 33cm, flexible

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MessageSujet: [Clayton + Warren + Libre] L’honnête homme habite une cabane, le diable occupe les palais.    [Clayton + Warren + Libre] L’honnête homme habite une cabane, le diable occupe les palais.  EmptySam 25 Mar - 0:27

*Mondanités, mets riches, vins coûteux, arts, plaisirs. Belle maison, draps de soie, pierreries, porcelaines, ornements. Le luxe phagocytait tout, il créait toujours plus de besoins, des besoins qui réclamaient toujours plus de ressources, des ressources matériels qui faisaient perdre de vue ce qui était vraiment nécessaire. Clayton aimait le luxe et jouir de la superficialité de la vie. Un proverbe disait que « Le luxe augmente les besoins, la modération le plaisir. », le botaniste avait depuis longtemps accepté les deux pendants de cette vérité, ce qui entraînait toutefois quelques désagréments et poussaient l'homme à prendre toujours plus de risques pour ne pas avoir à souffrir de cette frustration qu'il n'avait que trop connu dans son enfance.

C'était ce besoin de posséder typique de ceux qui avaient un jour connu la faim, qui l'avait poussé lentement sur le chemin du commerce illégal. Clayton était un aventurier, il aimait découvrir les plantes que nul ne connaissait. Le monde recelait de coins inexplorés, de pays aux richesses méconnues, l’Amérique elle-même avait été à peine foulée. Cette terre lui offrait des trésors dont il ne partageait que ce qui apparaissait bien et chic dans les revues sorcières. Il conservait pour lui les poisons virulent, futurs fruits de sa vengeance, et le secret des végétaux les plus perfides, ceux qui vous rendaient accro en vous plongeant dans un monde d'illusions tellement plus engageant que la réalité.

Il avait d'abord fournit un cercle d'initié dans les salons les plus tendances du monde, juste pour s'assurer de recevoir quelques cadeaux bien utiles en échange, sans se rendre compte que c'était là mettre le doigt dans l'engrenage. Il avait ensuite fournit quelques clubs discrets moyennant finance et une place à la table d'honneur, glissant un peu plus sur la pente du petit trafic. Mais tout ça n'était que bagatelle en comparaison du contrat qu'il était prêt à signer avec Nora Luciano, lequel devait lui permettre de mener le train de vie qu'il prétendait s'offrir grâce à un héritage familiale en réalité inexistant.

Voilà où en était Clayton à ce moment de sa vie. Voyager était bon, ça le poussait à la solitude, à l'isolement et une frugalité salutaire. Mais New York restait son amour : passionnel, perfide, avare et insatiable. C'est rongé par cette faim qu'il poussa la porte de son tailleur préféré, lequel ne faisait que du sur-mesure et n'utilisait que les meilleures étoffes. Le botaniste avait cruellement besoin d'une nouvelle tenue, d'une énième tenue en vérité, quelque chose d'unique, de chic, classe avec ce quelque chose en plus qui faisait ressortir l'excentricité de sa personnalité. Pensant s'adonner à un moment de cupide plaisir en toute tranquillité, il ne s'attendait pas à la venue intentionnelle de son collègue et néanmoins pas ami Warren Van Kleef. Lequel, mis à part le rejet pour la vermine non-maj, ne semblait partager aucun point commun avec Clayton. Aucun, à l'exception d'une italienne aussi pernicieuse que belle.*
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Warren Van Kleef

Warren Van Kleef

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MessageSujet: Re: [Clayton + Warren + Libre] L’honnête homme habite une cabane, le diable occupe les palais.    [Clayton + Warren + Libre] L’honnête homme habite une cabane, le diable occupe les palais.  EmptySam 25 Mar - 1:05


La richesse n'avait jamais manqué pour les Van Kleef, riche famille de bijoutiers magiques à travers le monde, la boutique du frère de Warren ne désemplissait jamais et lui-même avait reçu un bel héritage à la mort de ses parents, de quoi vivre dans une opulence non masquée. Pourquoi d'ailleurs masquer ce que l'on est ? La loi Rappaport et le sacro-saint secret magique obligeait déjà les sorciers à cacher leurs pouvoirs, si en plus de celui il fallait cacher sa richesse, ce qui fait de vous un être supérieur aux autres, à quoi bon continuer à vivre ? C'était cela la vie, profiter de n'importe quel plaisir, car chaque plaisir est un mets délicieux, sucré et salé à la fois, comme ces shortbread britanniques, avec cette couche de chocolat noir délicat parsemé de cacahuètes grillés et délicatement salés. Le plaisir est un échappatoire, il permet d'oublier la tristesse de la vie et les déceptions, les frustrations, les peines, la douleur. Warren était un homme exigeant, stricte et sévère, ce que personne ne niait, mais pour autant il ne se refusait pas au plaisir, un plaisir qui bien souvent lui tendait les bras avec une lubricité à peine cachée. Les femmes, les hommes, les pâtisseries françaises, les bijoux, les livres anciens, ou encore les riches tenues, il ne se privait de rien, cela n'aurait servi à rien de toute manière car ce n'était pas dans sa nature. Des économies ? Il n'avait pas besoin d'en faire, son compte en banque était rempli de plus de dragots qu'il n'aurait pu en accumuler seul en une carrière complète d'Auror pour le compte du Macusa.

Warren était de ces hommes qui ne se privait de rien. Il avait beau pourtant avoir des origines allemandes, il se complaisait volontiers dans les boutiques  de prêt-à-porter masculin de luxe, notamment de style italien, il a un goût très prononcé notamment pour les costumes croisés, un mode typiquement européenne mais qu'il affectionnait tout particulièrement. Son frère restait bien plus simple et britannique dans sa façon de s'habiller, ce qui ne dérangeait nullement pour le directeur de Van Kleef's. Ce matin-là, Warren était de repos. Ca lui arrivait quelques fois, même si en réalité il ne se reposait jamais vraiment. Être Auror était un emploi à temps plein, surtout quand on était spécialisé dans la lutte contre les fraudes magiques. C'était à croire que les sorciers américains, jaloux de leurs homologues non-maj' et de leur trafic d'alcool distillé illégalement, s'étaient lancés dans un concours pour trafiquer un peu tout ce qui pouvait exister : les animaux magiques, les plantes, les potions, les poisons, les livres aussi mais le gros du trafic concernait les faux permis de port de baguette. Warren poursuivait ces trafics avec attention. Même s'il espérait un jour que le gouvernement soit  remplacé, il souhaitait que cette nouvelle société soit clean. Mais l'heure n'était pas encore à la révolution, loin de là. Non pour l'heure, l'homme se reposait, et après avoir dégusté un café à la crème dans un petit café face à Central Park, il se rendit vers Brooklyn, dans le quartier de Williamsburg, y connaissant un tailleur très réputé, pour un nouveau costume. C'est avec une surprise non dissimulée qu'il tomba sur un compatriote idéologique, Clayton Ackley, un homme qui lui paraissait assez fantasque, usant la vie par les deux bouts, et avec qui les seuls points communs se résumait à leurs accointances contre les non-maj' et une délicieuse Italienne. Prenant son plus beau sourire, il alla à sa rencontre.

Ackley, que faites-vous ici ? J'ignorais que vous connaissiez ce tailleur, ce qui ne fait que confirmer votre bon goût. Un costume pour une occasion particulière ? Ce n'est pas pour votre pratique de la botanique qu'il vous faut un 3 pièces je suppose, bien que cela pourrait être assez cocasse...

Luxe, élégance, grâce, certes Clayton semblait aimer s'habiller, mais Warren ignorait qu'il disposait de moyens financiers importants, il est rare qu'un Botaniste soit très riche... Assez étrange mais soit, peut-être que Warren se faisait des idées qu'il n'avait pas à se faire... Ou alors il y avait anguille sous roche. Sortant cette idée de son esprit, évitant toujours de soupçonner ses collèges pro-Grindelwald, Warren reporta son attention sur le jeune Clayton... Un homme qu'il ne connaissait que trop peu. Peut-être que cette rencontre fortuite serait l'occasion de faire connaissance justement !

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Clayton Ackley
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MessageSujet: Re: [Clayton + Warren + Libre] L’honnête homme habite une cabane, le diable occupe les palais.    [Clayton + Warren + Libre] L’honnête homme habite une cabane, le diable occupe les palais.  EmptySam 25 Mar - 18:10

*Clayton était monté sur une petite estrade au fond de la boutique où, bras écartés, le tailleur lui prenait ses mesures. Il les connaissait déjà par cœur, l'homme était l'un de ces meilleurs clients autant par sa quantité de commandes que par les petites originalités qu'il lui demandait, lesquelles faisaient le bonheur et l'inspiration de l'artisan. Mais 3 mois d'opulentes mondanités dans la bonne - et moins bonne - société et il craignait déjà d'avoir un peu forci, fort heureusement, ce ne fut pas le cas et Clayton se félicita d'avoir le métabolisme d'un poursuiveur de Quidditch sénégalais. La journée s'annonçait vraiment délicieuse jusqu'au moment où le sourire froid et calculateur de Warren Van Kleef pointa son nez. Il offrit une dernière œillade à son tailleur et descendit de l'estrade pour faire face à son collègue, lequel était l'un des rares à être presque aussi grand que lui.*

Ça ne se voit pas ? Je m'adonne à une partie de ping-pong sorcier, un jeu de mon invention où la balle est remplacé par un boursoufle. Si vous le souhaitez, je pourrais vous initier à l'occasion ? Ironisa-t-il avant de reprendre son sérieux. Trêve de badineries, je m'offre un nouveau costume, on en a jamais trop. Et vous aurez du mal à le croire, mais la salopette ne me sied guère, surtout en conférence. J'aime sentir mes parties maintenues dans un costume bien ajusté quand je discoure. Quant à l'occasion, en faut-il une ? Je me contenterai de dire qu'il est toujours question d'une femme quelque part.

*Il conclut cette tirade faussement amicale d'un petit clin d’œil complice. Complice, un mot aux antipodes de la non-relation qui unissait les deux hommes, lesquels ne faisaient que se croiser aux soirées des « pro-grindewald rageusement anti-macusa », dit pro-GRAM pour les intimes, le nom définitif étant encore à l'étude. Clayton n'avait pourtant rien contre lui, il n'avait simplement jamais eu la sensation qu'ils partageaient le moindre atome crochue. Trop maussade, trop méticuleux, beaucoup trop pragmatique au yeux d'un créatif. Il préférait de loin les répliques d'une vulgarité sans limites d' O'Brian, ou les accolades bourrues de Smyrakov quand ils avaient trop bu. Clayton aimait particulièrement la compagnie des gens basculant dans l'éthylisme, sans doute parce que lui-même ne se laissait jamais totalement contrôler par l'alcool. Le botaniste jouait l'ivresse plus qu'il ne la vivait, lui permettant de profiter pleinement du spectacle des âmes qui se révèlent lorsque l’éthanol envahissait vos veines. Mais jamais il n'avait vu Warren se laisser aller dans ce trop, ce qui faisait de lui un grand mystère.*

Comment allez vous ? On ne vous a pas vu à la soirée bingo de Boris Smyrakov, c'est dommage, votre humour a cruellement manqué à la soirée.

*Il retroussa ses manches et sortit une cigarette de filet du diable par réflexe, en omettant que l'homme en face de lui était un tout petit peu susceptible dès qu'il s'agissait de produits illégaux. Ceci rendit le geste de Clayton hésitant, lequel finit toutefois par allumer le cylindre en papier et le porter à ses lèvres, peut être n'en reconnaîtrait-il pas les effluves.*
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Warren Van Kleef

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MessageSujet: Re: [Clayton + Warren + Libre] L’honnête homme habite une cabane, le diable occupe les palais.    [Clayton + Warren + Libre] L’honnête homme habite une cabane, le diable occupe les palais.  EmptyDim 26 Mar - 20:35


Sarcasme, ironie, qu'importe les mots employés, l'attitude de ce jeune énergumène tenait bien de l'insolence, une chose qu'avait beaucoup de mal à tolérer Warren, mais en tout gentleman qu'il était, il ne laissa rien paraître, car laisser paraître ses émotions était une marque de faiblesse. Montrez donc vos émotions, vos sentiments, et votre ennemi n'aura qu'à aiguiser son long fleuret pour plonger avec entrain dans votre âme, votre cœur, et les dégâts qu'il y fera seront tels que même la plus puissante des magies sera incapable de vous guérir. Le self-contrôle était nécessaire pour vivre dans la vie réelle, et surmonter les embûches. Toute relation humaine n'était que rapport de force, et la question n'était pas de savoir qui avait raison ou tort, mais qui plierait le premier, qui se mettrait en premier à genoux pour reconnaître la domination de l'autre sur sa personne. Un rapport de force qui excitait Warren, le compétiteur, le maniaque du contrôle.

Non, il fallait prendre ces remarques insolentes pour de l'humour, car c'en était sûrement, un humour qu'avait abandonné Warren depuis la mort de ses parents. Il prit donc le partie de rire de la blague car au fond, une partie de ping pong sorcier avait l'air follement intéressante.

- Un ping pong sorcier ? Voyez-vous ça, et pourquoi ne renommez-vous pas ce jeu le Bours-Pong ? A moins que votre version n'y inclut de l'alcool peut-être ? Ca rendrait la partie plus intéressante, finit Warren dans un rire sincère, chose rare pour lui. Ah les femmes, ces divines créatures qui nous font faire bien des folies, mais ne cherchez pas d'excuses, vous aimez les costumes et on ne peut vous le reprocher, ils vous vont à ravir je trouve d'ailleurs, toujours bien taillé et dans l'originalité. Quant au maintien de vos parties, faites attention, certaines, ou même certains, pourraient avoir l'oeil curieux, à moins que vous ne le fassiez exprès...

Un coup d'oeil que lui même pourrait avoir d'ailleurs, s'il faisait un peu plus confiance en Clayton...  La chair est un mets fort appétissant mais encore faut-il faire attention à l'origine de la viande, il ne s'agirait pas de s'intoxiquer. Warren en avait conscience, sa sévérité lui faisait parfois défaut, mais il n'en avait cure, car quiconque étaient dans ses amis, savaient qu'il était un homme de parole, et de profonde loyauté et de respect. Malheureusement, ou heureusement, seul le destin pouvait le dire, Warren et Clayton n'étaient pas vraiment des proches dans le sens commun du terme. Ils se connaissaient, se côtoyaient en diverses occasions, mais leurs modes de vie n'avaient en commun que les soirées mondaines et leurs idées politiques, soit assez peu de choses pour en faire une amitié.

- Oh je suis sûr que mon humour ne vous a pas le moins du monde manqué Ackley, mais j'apprécie le geste. Une obligation familiale m'a empêché de vous rejoindre, sans quoi je vous aurai volontiers accompagné. J'espère que mon absence n'a en rien diminué le plaisir que vous avez pris ?

C'est marrant voyez-vous, à sentir votre cigarette, je jurerai sentir l'odeur caramélisé de filet du diable séché, mais vous connaissant, vous ne prendriez pas le risque de fumer un tel produit devant moi... Je dois reconnaître que vos talents de botaniste sont remarquables, réussir à imiter avec un tel mimétisme cette odeur, c'est signe d'un grand talent !


Ou plutôt d'une incroyable inconscience. Il croyait vraiment qu'il ne reconnaîtrait pas cet odeur ? Avait-il oublié qu'il se tenait devant un Auror spécialiste en lutte contre la fraude, incluant ainsi les produits illicites ? Ou le faisait-il exprès, par pure provocation ? Une bonne question, mais Warren continua de feindre l'ignorance. Il voulait un costume, et non pas une querelle. Il ôta donc son pardessus et sa chemise, pour que l'assistant du tailleur prenne ses mesures sur son torse seulement vêtu d'un marcel blanc. Il voulait aussi une nouvelle chemise, c'était l'occasion.
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Clayton Ackley
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MessageSujet: Re: [Clayton + Warren + Libre] L’honnête homme habite une cabane, le diable occupe les palais.    [Clayton + Warren + Libre] L’honnête homme habite une cabane, le diable occupe les palais.  EmptyLun 27 Mar - 23:14

*Le botaniste était à 1000 lieues d'imaginer que Warren et lui partageaient ce même goût pour le contrôle, bien qu'ils aient choisi d'agir de manière totalement différente. Là où Warren se faisait de marbre, carré et  inflexible, Clayton avait choisi d'épanouir son art dans le mensonge et le paraître, la perfidie de sa langue étant son dernier recours. Les hommes malheureux mais ayant soif de pouvoir, se construisaient une façade pour retenir tout ce qui se désagrégeait au dedans, mais ce genre de retenue n'était jamais sans conséquence. Tout avait un prix. Le prix que Clayton payait pour enfouir toujours plus sa noirceur et ses mauvais souvenirs, était une inclination beaucoup trop prononcée pour la boisson et les produits illicites qui lui permettaient, l'espace de quelques heures, d'échapper à lui-même et à ses fardeaux. S'il en avait eu conscience, nul doute qu'il aurait eu la faim de découvrir qu'elle était le tribu que l'homme en face de lui payait pour l'enterrement de ses propres sentiments.

Pour l'heure, le botaniste sourit avec amusement à son comparse, lequel faisait preuve d'humour. Par Morgane, le cœur de cet homme n'était donc pas fait que de pierre.*

Bours-Pong, fit-il mine de réfléchir en se caressant le menton. Mmmh non, ça me rappelle trop mes parties génitales. Décidément, tout semble nous ramener à ça aujourd'hui. Mais vous avez raison, il faudrait que je lui trouve un nom plus adéquat si je veux l'inscrire aux olympiades sorcières. Le boursoufle de table peut être ?

*Il continua de sourire à l'homme en remettant sa veste qu'il avait ôté pour faciliter les mesures. Il aimait qu'on le flatte, qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme, il devint alors un peu plus mielleux. Contre toute attente, Van Kleef commençait à lui plaire.*

Puisque nous parlons en toute intimité, j'avoue ne pas aimer laisser quelqu'un indifférent. Je vous laisse supposer, voir juger, jusqu'à quel point je peux me montrer jusqu'au-boutiste sur ce point. Mais je vous en prie, appelez moi Clayton.

*Il se dirigea vers un portant d'accessoires pour femmes. Il n'était pas là que pour lui cette fois, il y avait vraiment une femme.*

Nous nous sommes amusés mais vous nous avez manqué, après tout, nous sommes une grande famille, plus on est de fou, plus on rit.

*Tu parles, les 3/4 passaient leur temps à se tirer dans les pattes alors que le parti n'était même pas un mouvement officiel, et qu'il n'y avait, pour le moment, aucun pouvoir à briguer. Clayton s'amusait énormément de ces jeux politiques et y participaient avec plaisir... juste pour emmerder les autres en faisant de lui un concurrent de plus. Il ne désirait pas ce genre de responsabilités, il désirait seulement meurtrir une race porteuse de fléaux.

Ses mains allaient et venaient dans les étoffes en soies, ce qui ne correspondait pas du tout à ce qu'il cherchait. Les new-yorkais se montraient beaucoup trop impatient à retrouver le printemps, se dit-il dans un soupir enfumé. Van Kleef commençait à lui plaire, mais peut-être pas pour longtemps. Ce dernier avait reconnu l'odeur de sa cigarette. Qu'à cela ne tienne, le chance souriait aux audacieux... la plupart du temps. Il se retourna, petit sourire aux lèvres, pour faire face à son interlocuteur en pleine imitation du Christ Rédempteur qui était en train d'être battit à Rio.*

Peut être, vous avez le nez fin. Dites-moi, quel serait la sentence quand un produit dit « illicite » n'est pas commercialisé et est le fruit de son propre labeur ? Après tout, les filets du diables ne sont pas des plantes interdites ? Avant que vous ne répondiez, si jamais la sentence est plus élevée qu'une tape sur les doigts alors oui, je suis doté de grands talents.
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